- Publicité -
mardi, juillet 1, 2025
AccueilEconomieInter-syndical de la Jirama : Ultimatum de 48 heures à la direction...

Inter-syndical de la Jirama : Ultimatum de 48 heures à la direction générale

La sommation de grève ne sera qu’un dernier recours, selon les syndicalistes de la Jirama. (Photo d’archives)
La sommation de grève ne sera qu’un dernier recours, selon les syndicalistes de la Jirama. (Photo d’archives)

Il vient de déposer ses doléances à toutes les instances hiérarchiques.

Les employés membres de l’Inter-syndical de la Jirama ont déposé hier leurs doléances à la direction générale, suite à leur assemblée générale, il y a une semaine. Ils ont également adressé une copie de ces doléances aux ministères de l’Energie et de l’Eau, à la Primature et à la Présidence. Ces syndicalistes donnent ensuite un ultimatum de 48 heures à la direction générale afin que celle-ci puisse organiser une rencontre entre les deux parties pour discuter de tous les problèmes affectant la gestion de l’entreprise, d’après leurs explications.

Dernier recours. En fait, « nous voulons entamer toutes les procédures de négociation en bonne et due forme dans le but de trouver ensemble une solution au redressement de la Jirama dans le plus bref délai. Nous primons ainsi le dialogue entre les parties prenantes, y compris les autres destinataires de ces doléances. Si aucune mesure ne sera prise au-delà de 48 heures, nous irons à l’Inspection de Travail pour effectuer une médiation », a expliqué un représentant de l’Inter-syndical. Une demande d’arbitrage sera ensuite prévue pour une dernière résolution. « La sommation de grève ne sera qu’un dernier recours si les dirigeants campent sur leur position au lieu de prendre des mesures adéquates », a-t-il poursuivi.

Promesses du ministre. Concernant les doléances collectées lors de l’assemblée générale des employés de la Jirama, ils ont demandé, entre autres, l’annulation ou au moins la révision des textes réglementaires régissant le secteur Eau et Electricité, et ce, d’une manière urgente, afin que la Jirama puisse investir pour augmenter sa production.  Ils réclament également la réhabilitation des trois groupes fonctionnant en fuel et fournissant chacun une puissance de 6 Mégawatts dans la centrale d’Ambohimanambola ainsi que celle des trois groupes fournissant chacun une puissance de 10 Mégawatts dans la centrale de Mandroseza. « Où sont les promesses du ministre de l’Energie de le faire avant fin août sur financement propre de son département à 11 millions USD ? Nous nous opposons formellement à la mise en place d’une trentaine de groupes d’Agrico qui fonctionnent en plus à gas oil. Les dirigeants prévoient de détruire une infrastructure de bureau de la Jirama pour pouvoir les installer. Les contrats se font de gré à gré sans aucune transparence », ont-ils soulevé.

Grands projets. Par ailleurs, l’Etat doit combler l’écart entre les prix de vente et le coût de production de l’Energie, surtout celle fournie par les opérateurs privés à la Jirama pour éviter une vente à perte, conformément au contrat établi, d’après leurs dires.  Notons que la Jirama a été bénéficiaire de 45 milliards d’Ariary en 2009. « Et selon le dernier rapport de la direction générale, c’est déficitaire de 600 milliards d’Ariary », a révélé le représentant de l’Inter-syndical. En outre, l’Etat doit réaliser les grands projets de mise en place des centrales hydro-électriques comme à Mahavola, fournissant une puissance de 300 Mégawatts. « L’étude de faisabilité de ce projet a été déjà effectué. Il ne reste plus qu’à trouver le financement », a-t-il conclu.

Navalona R.

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici