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mercredi, juillet 9, 2025
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Intérêt des plus démunis

Inévitable. L’inflation qui sévit partout dans le monde n’épargne pas la Grande île. La situation aurait pu être désastreuse si le gouvernement n’avait pas pris des mesures pour amortir le choc d’une hausse vertigineuse des prix.

Intérêt des plus démunis

Il y a tout d’abord eu ce plafonnement des prix des PPN qui, à défaut d’être efficace à 100%, a quand même permis de juguler l’inflation, du moins pour certaines catégories de PPN  importés ou produits localement comme l’huile, le riz et le sucre. Mais la bonne nouvelle aura  été sans conteste celle que le président de la République a annoncée, le jour de la fête du travail. La hausse des salaires tant attendue par les salariés est effective dès la fin du mois de mai. Le salaire minimum de la catégorie professionnelle la plus basse, dans le secteur privé est fixé à 250 000 ariary contre 200 000 ariary jusqu’à présent. La décision ne manquera évidemment pas de grever la trésorerie des entreprises qui viennent à peine de sortir du marasme provoqué par la crise sanitaire. Mais l’Exécutif qui n’a cessé, autant que faire se peut, de venir à la rescousse du secteur privé a aussi décidé d’y mettre du sien puisque le président de la République a annoncé que pour rester aux 220 000 ariary proposés, lors des discussions entre les syndicats et le patronat, l’Etat prendra en charge la différence. En somme, les caisses de l’Etat débourseront 30 000 ariary pour chaque smicard afin que celui-ci puisse mieux affronter l’inflation. Toujours dans ce souci de préserver les entreprises, le chef de l’Etat laisse le soin aux patrons de fixer les taux de la hausse des salaires de la catégorie professionnelle la plus élevée.  Les fonctionnaires ne sont évidemment pas en reste puisqu’ils vont également bénéficier d’une augmentation de leur salaire. Là également, la formule de l’équité est de mise car si les salaires les plus élevés seront augmentés de 5%, les salaires les plus bas feront pour leur part l’objet d’une hausse plus importante, pouvant aller jusqu’à 25%. Une manière en somme pour le chef de l’Etat de préserver les intérêts des plus démunis dans ce contexte de crise sans précédent qui n’épargne aucun pays du monde.

R.Edmond.

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1 COMMENTAIRE

  1. Dommage que l’article soit muet sur (1) le % age de budget consacré , et (2) sur le sort des acteurs dits relever de l’économie informelle , comme les paysans agriculteurs , artisans …
    Mesure tonitruante de court terme intenable à moyen et long terme , en lieu et place d’une vraie politique nationale de relance économique, dans l’agriculture notamment .

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