Depuis avant-hier, les soirées « Ladies Night » et ses shows girl reviennent en guise d’ouverture de la saison festive au Point d’Exclamation Lounge Bar à Analakely tous les mercredis. Pour cette année, ce sera une jeune femme qui en sera la DJ attitrée. De son nom civil, Fabiolla Rajaonarisoa, DJ Mimie est une ancienne finaliste d’un concours de DJing réputé de la Capitale. Ainsi, c’est sans doute l’une des rares fois qu’une femme se retrouve attitrée derrière les platines dans un lounge de Tana. Elle a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions.
Tout d’abord, vous êtes une « DJette », un métier pas très reposant. Comment avez-vous commencé dans cette branche ?
Je n’ai jamais pensé devenir une « DJ », mais j’aimais juste écouter de la musique. Et un jour j’ai animé un événement en tant que DJ dans mon lycée. Depuis ce jour, tous mes amis me disaient que j’avais un talent pour ça.
Un début assez normal, cependant vous vous êtes rapidement lancée…
Et après j’ai participé à un concours de DJ chez RDJ en 2017. J’étais la seule fille, je ne suis pas arrivée jusqu’au bout. En 2018, je suis revenue pour le concours et j’étais une des finalistes. En ce moment, j’anime des événements comme les anniversaires, les fiançailles, les bals de fin d’année, les fêtes privées. Pendant deux ans, je n’avais pas encore de platines, je les empruntais toujours à l’époque. Alors, il a fallu que je trie mes contrats parce que je devais aussi payer la location des platines. Et maintenant j’en ai une ! Je ferai tous les événements. (Rires)
Avez vous une niche musicale particulière dans votre pratique du DJ ?
Je suis généraliste, je joue tous les styles de musique à part l’électro.
Comment vous est venue l’idée de travailler au Point d’Exclamation ?
J’ai vu l’annonce sur les réseaux sociaux et j’ai tenté ma chance ! J’ai passé un casting, j’étais la première à atteindre la finale qui consistait à animer une soirée, j’ai réussi…
Qu’est-ce que vous allez proposer musicalement à l’assistance ?
Ah d’accord ! Je commence la soirée par des tubes « old », puis j’observe le feeling ambiant et j’improvise selon les genres et le public.
Recueillis par Maminirina Rado