Plusieurs personnes sont convoquées par les autorités à Antananarivo, dans le cadre de l’enquête sur l’intoxication alimentaire qui a frappé la semaine dernière la délégation présidentielle lors de son passage à Mahajanga.
L’incident s’est produit dans un hôtel bien connu de cette ville côtière, où le couple présidentiel et plusieurs de leurs proches, ainsi que d’autres convives, ont été touchés par cette intoxication. Selon des sources informées, 25 personnes ont été hospitalisées à la suite de cet incident.
Les dirigeants de l’établissement en question font partie des personnalités appelées à répondre aux interrogations des autorités compétentes. Bien qu’ils aient déjà présenté une lettre d’excuses officielles à la Présidence de la République, leur responsabilité dans cette affaire risque d’être engagée.
Le président de la République lui-même a évoqué l’incident lors de la présentation des nouveaux membres du Conseil de l’Ordre National, le lundi 10 mars dernier. « Je n’aurais pas dû assister à cet événement car j’ai été victime d’une intoxication alimentaire », a-t-il déclaré, mettant en lumière la gravité de la situation. D’autres victimes n’auraient pas pu se remettre sur pied avant plusieurs jours après l’incident.
L’enquête suit son cours afin de déterminer les causes précises de l’intoxication et d’établir d’éventuelles responsabilités. Toutefois, dans les pays où la sécurité présidentielle exige une vigilance forte, des goutteurs sont toujours au service de la famille présidentielle pour éviter tout risque lié à l’alimentation. Les conclusions attendues devraient permettre de clarifier les circonstances de cet incident qui a suscité de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique.
Rija R.
