Les décideurs africains et les partenaires internationaux s’uniront pour trouver des solutions permettant de combler le déficit d’investissements liés à l’eau.
Faire de l’accès à l’eau et de la résilience climatique un levier central du développement du continent. Tel sera l’objectif du Sommet africain de l’investissement pour l’eau, qui se déroulera du 13 au 15 août 2025 en Afrique du Sud. Le Cap deviendra la capitale africaine de l’eau durant ces trois jours. Cet événement est organisé au Centre international de conventions du Cap, en collaboration avec l’Union africaine et l’African Water Investment Programme (AIP). A noter que l’AU-AIP Africa Water Investment Summit se tiendra sous la présidence sud-africaine du G20, sur le thème : « Solidarité, Égalité et Durabilité ». Ce sommet inédit entend répondre au déficit annuel de 30 milliards de dollars que connaît le continent en matière d’investissements dans les infrastructures hydrauliques. Pour les organisateurs, l’objectif est de placer la question de l’eau au cœur de l’agenda mondial, alors que son insuffisance freine le développement économique, la santé publique et la résilience climatique.
Initiatives
Pendant trois jours, dirigeants politiques, institutions financières, experts et jeunes innovateurs mettront en avant des projets bancables : approvisionnement en eau potable, irrigation, assainissement, hydroélectricité et systèmes de gouvernance transfrontaliers. La rencontre se structurera autour de trois axes : améliorer la gouvernance pour renforcer la confiance des investisseurs, mobiliser les ressources domestiques et attirer des financements internationaux. Le sommet aboutira à une Déclaration sur l’investissement pour l’eau, à des annonces de financements de plusieurs milliards de dollars, et au lancement du Conseil mondial des investissements pour l’eau. Il récompensera également des initiatives innovantes avec les Water Changemaker Awards 2025. Pour l’Union africaine, désormais membre du G20, ce rendez-vous est une opportunité de parler d’une seule voix et de faire de l’eau non plus une question secondaire, mais un véritable moteur du développement durable.
Antsa R.
