
Moindres soient-ils, les améliorations constatées au niveau de l’environnement des affaires à Madagascar ont leurs impacts. Suite à l’évolution actuelle, les Sri Lankais envisagent d’investir dans plusieurs secteurs à Madagascar.
Une délégation Sri Lankaise a été reçue la semaine dernière, par le ministre malgache des Transports et de la Météorologie, Ramanantsoa Ramarcel Benjamina. Conduite par Gamini Wijith Wijayamuni Zoysa, ministre de l’Irrigation et de la Gestion des ressources en eau, représentant la République Démocratique du Sri Lanka, cette délégation a exprimé son désir d’établir une ligne de transport aérien directe reliant sont pays avec Madagascar. Mais ce n’est pas le seul secteur qui intéresse ce pays. En effet, d’après le ministre Wijith Wijayamuni Zoyasa, les investisseurs sri-lankais s’intéressent également à d’autres secteurs d’activités comme la santé, l’éducation, et l’agriculture, etc. » L’économie de Madagascar a des similitudes avec celle du Sri Lanka « , a-t-il évoqué. Cependant, malgré ses richesses et ses ressources abondantes, Madagascar se situe encore loin de l’essor économique de cette République démocratique Sri Lankaise, faute de moyens technologiques et d’investissements.
Partenariats. Pour le ministre malgache, Ramanantsoa Ramarcel Benjamina, les deux pays doivent, avant tout, établir une relation. En effet, des accords de partenariats et d’investissement sont déjà attendus. Dans l’économie mondiale, le Sri Lanka est surtout connu à travers ses multinationaux spécialisés dans le textile, si l’on ne cite que Victoria’s Secret, Liz Clairbone, et Tommy Hiliger, implantés en Asie et en Europe. Dans le domaine de la santé, ce pays a réussi à éradiquer totalement le paludisme, une réalisation qui pourrait également être faite à Madagascar. Il faut noter que plusieurs investisseurs sri Lankais sont déjà en activité dans la Grande Ile, notamment dans le secteur des mines. D’après les opérateurs de ce secteur, les Sri Lankais ont une sensibilité prononcée pour l’amour des pierres. L’année dernière, ces derniers ont déjà annoncé leur volonté d’investir à Madagascar, pour installer des usines d’exploitation de bois et de pierres précieuses. A noter que la plupart commencent petit à petit à transformer leurs pierres précieuses, avant l’exportation. Mais cela reste insuffisant, vu que le pays exporte plus de 14% des pierres sur le marché international du saphir, d’après les données de la Banque Mondiale. Mais avec le progrès technique et le savoir-faire, dans cette filière, il faut croire que l’environnement économique dans la Grande Ile est favorable à l’installation d’entreprises de transformation.
Antsa R.