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mardi, juillet 1, 2025
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Investissements publics : 48% du budget de l’Etat en 2018, sans contrainte de régulation

Le Projet de loi de finances initiale 2018 a été voté à l’unanimité, hier au Sénat, après un long débat de trois heures et demi.

Après un débat de plus de trois heures de temps, le Projet de loi de finances 2018 a été voté au Sénat hier. Cette loi traduit déjà la politique actuelle de l’Etat, à travers la répartition de l’allocation des ressources, selon les sénateurs.

Le budget de l’Etat pour l’exercice 2018 est fixé. Le projet de loi de finances a été voté sans amendement par la Chambre Haute. Déficit budgétaire de 3,5% du PIB (Produit intérieur brut), croissance économique de 5,1%, inflation à 7,8% et une pression fiscale de 11,9%. Tels sont les principaux indicateurs économiques évoqués durant la présentation et le débat sur le Projet de loi, durant la séance plénière au Sénat. En effet, le Projet de loi indique, pour l’année 2018, une hausse des recettes internes de 21% pour une réalisation prévue de 2 555 milliards d’Ariary. Pour la douane, les recettes prévues totalisent 2 256 milliards d’Ariary, traduisant une augmentation de 14% par rapport à celles de 2017. Au niveau des dépenses de l’Etat d’un total de 6 860 milliards d’Ariary, 48% seront alloués aux investissements publics ; 22% au fonctionnement et 27% aux dépenses de solde. « Les secteurs sociaux, la sécurité publique, les infrastructures et le développement rural restent les priorités du Gouvernement. Afin de favoriser la croissance économique, les dépenses d’investissements ne seront pas contraintes par une régulation », a noté le ministre des Finances et du Budget, Vonintsalama Andriambololona, dans ses explications. En d’autres termes, le taux de régulation pour les dépenses d’investissements sera toujours à 100%, tout comme pour cette année 2017.

Vision. Outre les priorités du Gouvernement et les objectifs du PND (Plan national de développement), la loi de finances 2018 se base également sur le Programme économique appuyé par la FEC (Facilité élargie de crédit) du FMI (Fonds monétaire international). Dans ce cadre, les réformes pour l’amélioration de la gouvernance se poursuivront, d’après les représentants du ministère des Finances et du Budget présents au Sénat. Ils ont cité l’application du CDMT (Cadre des dépenses à moyen terme), du budget participatif, de l’AUGURE (Application Unique pour la Gestion Uniforme des Ressources humaines de l’Etat), etc. Par ailleurs, la lutte contre la corruption, ainsi que la lutte contre les fraudes fiscales et dounières seront également renforcées, d’après le contenu du Projet de loi de finances. Des recettes supplémentaires sont attendues de ces actions. En outre, certains dispositifs fiscaux seront révisés. Le ministre de tutelle a évoqué hier, le cas de la taxe sur les produits pétroliers, qui est de 10%, mais qui sera ajusté en 2018 à 20% comme toutes les autres taxes liées aux produits de consommation. « Cela n’augmentera pas les prix à la pompe de carburants car des discussions sur le mécanisme de prix sont déjà en cours avec les compagnies pétrolières », a rassuré le ministre Vonintsalama Andriambololona. Bref, sans impacts négatifs sur les consommateurs et le développement des activités productives, l’Etat compte améliorer ses recettes fiscales et douanières en 2018. D’après les prévisions, ces recettes sont estimées à 4811 milliards d’Ariary.

Antsa R.

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