L’investiture du président Andry Rajoelina en 2018 était considérée par les observateurs comme un exemple à retenir en termes d’alternance démocratique. Et ce, dans la mesure où le président sortant Hery Rajaonarimampianina et l’ancien président Marc Ravalomanana qui était le candidat malheureux du second tour étaient présents au stade de Mahamasina lors de la cérémonie d’investiture du président nouvellement élu. Mais cette année, 5 ans plus tard, cela ne risque plus de se reproduire avec les membres du Collectif des candidats qui continuent de contester les scrutins même si avec les messages de félicitations qui fusent de partout, la réélection d’Andry Rajoelina est en train de bénéficier d’une reconnaissance internationale. À l’allure où vont les choses, aucun candidat à la dernière présidentielle, à l’exception de Sendrison Daniela Raderanirina, ne sera présent à Mahamasina ce 16 décembre. Quant aux chefs d’Institutions, il faut s’attendre aussi à une absence assourdissante de la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, qui dirige l’alliance de ceux qui ne reconnaissent pas l’élection du 16 novembre, aux côtés du FFKM et du Collectif des candidats de l’opposition. Par ailleurs, d’après les informations, les chefs d’Eglises membres du FFKM prévoiraient également de boycotter la cérémonie d’investiture qui marquera la prise de pouvoir officielle du président Andry Rajoelina pour son deuxième mandat. Quoiqu’il en soit, la prise de position politique lors de cette élection présidentielle de 2023 risquerait de porter atteinte à la crédibilité des chefs d’Église en tant que raiamandreny. Nul n’ignore que parmi les 2 858 947 électeurs ayant voté pour le candidat numéro 3, Andry Rajoelina, figurent certainement des fidèles des églises FJKM, de l’EKAR, de l’EEM et de la FLM. Maintenant que les dés sont jetés à propos de la présidentielle, il est maintenant temps pour les chefs d’Églises de laisser de côté l’ingérence dans la politique et de se concentrer sur leur principale mission qui est de prêcher l’Évangile, particulièrement en cette période de l’approche de la célébration de la fête de la nativité.
Davis R
En tous cas le FFKM apparemment n’est pas à ses bottes contrairement au conseil des évêques qui se courbe devant le diable en personne qu’est Rainilainga !
État et Églises , en tout état de cause , n’ont jamais été en odeur de sainteté ; ni un ménage sans nuages.
L’État est à se servir de la boussole de Constitution ; tandis que les Églises sont toujours dans leur procession de réconciliation.
Rendre à l’état ce qui est à l’ état ; et à
L’église ce qui est à l’ église finira par un nouvel attrait : l’ Eglat ; une autre forme de pandémonium.