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mercredi, juin 25, 2025
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IPC : Madagascar égal à lui-même

Le coordonateur national au sein de Transparency International, Florent Andriamahavonjy, lors de la présentation de l’IPC hier. (Photo Yvon Ram)
Le coordonateur national au sein de Transparency International, Florent Andriamahavonjy, lors de la présentation de l’IPC hier. (Photo Yvon Ram)

La présentation de l’Indice de Perception sur la Corruption par Transparency International s’est tenue hier au Carlton Anosy. Des données importantes qui ont des valeurs internationales et qui donnent un aperçu de la situation sur cette pratique qui gangrène Madagascar.

28/100. Un score presque minable pour Madagascar, bien loin de la moyenne qui est de 50/100 alors que des pays exemplaires tels que le Danemark ou la Nouvelle Zélande atteignent des sommets, jusqu’à 92/100 et 91/00 respectivement. L’indice de perception de la corruption publié et rendu public par Transparency International hier, à l’hôtel Carlton. Une occasion de découvrir le rang que tient Madagascar parmi tous les pays. D’emblée, pas de changement pour la Grande Île. Elle n’a pas reculé, mais n’a pas évolué non plus et se trouve au 133e rang, une place qu’elle partage avec le Nicaragua et le Timor-Leste. Ce score peu flatteur met Madagascar dans la zone rouge en termes de corruption. D’ailleurs, les deux principaux partenaires financiers qui versent des sommes énormes en termes d’aide au pays sont la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement. La Banque Mondiale a donné une note de 12/100 et la BAD 20/100. Des indices importants qui devraient attirer l’attention du gouvernement, car cela reflète le peu de crédibilité que ces grandes institutions partenaires ont envers le pays, et pourraient avoir des conséquences sur la qualité du partenariat.

Enquête. Ces indices de perception de la corruption ont été obtenus grâce à des enquêtes menées auprès du secteur public et auprès des institutions de l’Etat. Il s’agit d’enquêtes basées sur l’application du droit, et donc des lois en vigueur, de l’application de la transparence dans toutes les tâches et transactions effectuées en milieu public. Mais aussi la redevabilité, ou les rapports de toutes les activités des institutions, et donc de l’Etat, que ce soit en bien ou en mauvais. « Tout doit être rapporté, pas seulement les bonnes choses, mais ce qui concerne le pays », explique ainsi le coordonateur national au sein de Transparency International, Florent Andriamahavonjy, lors de la présentation de ces données hier. Ainsi, opérateurs malgaches et étrangers, connaissant bien le système et l’administration malgache, mais aussi chercheurs et universitaires, sans oublier les journalistes, ont été questionnés pour apporter leurs collaborations dans le cadre de cette étude.

Anjara Rasoanaivo

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