
A l’instar de bon nombre d’acteurs politiques, Isaac Mamonjisoa monte à son tour au créneau pour appeler à la démission du président de la République. En proposant toutefois qu’« il faudrait ensuite respecter l’ordre constitutionnel ». Se référant ainsi à l’article 52 alinéa 1er de la Constitution qui prévoit que « par suite de démission, d’abandon du pouvoir sous quelque forme que ce soit, de décès, d’empêchement définitif ou de déchéance prononcée, la vacance de la présidence de la République est constatée par la Haute Cour Constitutionnelle ». Et de citer dans la foulée l’alinéa 2 du même article qui dispose que « dès la constatation de la vacance de la présidence, les fonctions de chef de l’Etat sont exercées par le président du Sénat ».
Lois électorales. Le leader du « Fikambanan’ny Tanora Sahy sy Vonona » (FTSV) de continuer que « l’actuel Premier ministre devrait aussi démissionner et qu’il appartiendra au président de la Chambre haute d’engager le dialogue avec les différentes entités politiques « afin de former un gouvernement de consensus chargé de préparer les élections avec des lois électorales acceptées par tous. Et ce, pour éviter une longue crise politique ». Isaac Mamonjisoa de rappeler qu’en 2010, il avait déjà suggéré la formation d’un gouvernement militaro-civil qui devait être alors dirigé par Camille Vital. Et de faire savoir également que « les membres du FTSV se sont joints aux manifestants sur la Place du 13 mai ».
Propos recueillis par R. O



