Le nombre de nouvelles infections à VIH ont rebondi ces derniers temps dans la ville de Toamasina et ses environs. Pas plus tard que lors de la célébration de la journée mondiale contre le SIDA, deux cas de séropositifs ont été enregistrés. Le comité régionale Atsinanana de lutte contre le SIDA a consacré une semaine pour la célébration. Des journées sont consacrées aux dépistages volontaires durant le week-end. Le task force régional a organisé une séance d’information et de plaidoyer dans la grande salle du bâtiment administratif de la région. C’est ainsi que l’on a appris que 67 nouveaux cas sont répertoriés depuis le 1er janvier jusqu’à fin décembre. Le task force régionale a reconnu que très peu des citadins du Grand Port ont effectué un dépistage. Actuellement, des personnels qualifiés sont en place dans le Grand Port. Les intrants sont aussi en quantité suffisante. C’est ainsi que 28 cas de séropositifs sont constatés chez des femmes enceintes. Un test est effectué lors du troisième mois de grosse de la femme. En outre, 50 cas de séropositifs sont déclarés de type co-infection. Les tests sont ici effectués sur les personnes atteintes de la tuberculose. En tout, 190 personnes vivant avec le VIH/SIDA sont capitalisées dans la région depuis 2006 à novembre 2014. 168 cas ont résidé dans la ville de Toamasina et ses environs. 22 cas ont habité dans les autres districts. 55 % soit 103 d’entre eux sont des femmes et les restes 45 % ou 87 des hommes. 117 porteurs du virus sont sous Antirétroviral. Par contre, 27 décès liés au SIDA sont répertoriés pour la période 2006 à 2014. A cet effet, les efforts du comité régional de lutte contre le VIH/SIDA dans la région Atsinanana sont loin d’atteindre les objectifs du millénaire de développement. La cible de Stopper et inverser la courbe de l’épidémie du SIDA avant l’échéance 2015 est loin d’être atteinte. La définition des priorités régionales de riposte est à remettre sur les rails afin de mettre fin à l’épidémie du SIDA d’ici à 2030.
Jean – Claude STEVE