S’agit-il d’un acte prémédité ? Cette question se pose suite à l’incident perpétré sur cette femme, mercredi dernier, dans le fokontany d’Ambodirano, commune rurale d’Ivato. Ce jour-là, vers 12 heures 30, son mari, un gendarme de première classe en service dans un centre de formation spécialisé des forces de l’ordre ayant son siège à Ivato, a signalé au poste avancé de la gendarmerie d’Ankadindravola que son épouse avait été victime d’un vol à la tire dans le fokontany susmentionné. Selon les informations, la victime passait le « Bois vert », quand un homme l’a attaquée et a arraché de force ses affaires. Le malfaiteur a réussi à lui dérober son sac à main. Prise au dépourvu, la victime a heureusement eu le réflexe de crier au secours. Par solidarité, des passants se sont tout de suite lancés à la poursuite de l’agresseur tout en alertant les forces de l’ordre les plus proches. Le malfaiteur a été appréhendé par les fokonolona lorsque des gendarmes du poste avancé d’Ankadindravola sont arrivés sur les lieux. Une intervention rapide qui a permis d’éviter la vindicte populaire. Le sac à main de la femme et son téléphone portable ont été récupérés. Malgré tout, la victime affirme avoir perdu 800 000 ariary. Arrêté, le suspect a été conduit au poste de la gendarmerie pour la suite de la procédure. L’enquête a révélé que le malfaiteur est dénommé Ruphin, est âgé de 25 ans, et demeure à Antalamohitra Ambohijanahary, commune d’Antehiroka. Reste à savoir si cet individu avait déjà épié sa cible en sachant que celle-ci avait des objets de valeur. Quoi qu’il en soit, cette affaire devrait nous alerter sur la recrudescence de l’insécurité dans la capitale et ses environs.
T.M.