Les politiciens ou du moins ceux qui n’ont pas gravité autour du pouvoir ont toujours revendiqué la réouverture de la Place de la démocratie à tout un chacun, et ce, afin de pouvoir s’exprimer.
24 h après la session extraordinaire des conseillers municipaux de la CUA, ceux issus du parti TIM ont tenu une conférence de presse, hier après-midi, à l’Hôtel de ville. D’entrée de jeu, le vice-président du conseil municipal d’Antananarivo, Andriamiharana Mbolatiana, a déclaré « Antananarivo est malade ». Il trouve inadmissible que la population tananarivienne célèbre les fêtes de la Nativité et de fin d’année avec une montagne d’ordures. Ce vice-président de réitérer que l’enlèvement des ordures ménagères relève du « Service Autonome de Maintenance de la Ville d’Antananarivo » plus connu sous le nom de SAMVA. Dans la même foulée, les conseillers municipaux d’obédience TIM revendiquent la restitution du SAMVA à la CUA. Force est cependant de constater que les réalités sont là avec des déchets qui dépassent largement les bacs à ordures pour occuper une bonne partie de la chaussée. Perturbant de ce fait, la circulation des voitures.
Revendication. Ces élus revendiquent également la réouverture du jardin d’Ambohijatovo, plus précisément aux manifestations politiques. Faut-il rappeler que les « Zanak’i Dada » ont maintes fois soulevé la réouverture de cette Place de la démocratie du temps de la Transition mais ils n’ont pas eu gain de cause. Ils ne sont pas les seuls à faire de telle revendication, en effet, Lalatiana Ravololomanana en a fait de même. Elle estime que c’est l’endroit propice pour les opposants de pouvoir s’exprimer. Mais l’on se demande s’ils vont encore prêcher dans le désert.
Réouverture stations radio et télé. Pour en revenir à la conférence de presse des conseillers TIM, ils ont revendiqué aussi la réouverture des stations de radio et télé de la commune urbaine d’Antananarivo. Ils avancent comme motif, que ces stations serviront à éduquer les gens. Elles permettront aussi à la CUA de communiquer ses actions. Ils se demandent, par ailleurs, quelles sont les raisons de la fermeture d’« Antananarivo télé » et d’« Antananarivo radio».
Recueillis par Dominique R.
