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dimanche, novembre 24, 2024
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Jazz@tohatohabato : Un événement convivial, familial et tananarivien

De quoi rendre nostalgique de l’Antananarivo de la belle époque, où les festivals étaient inscrits dans les us et coutumes contemporains des tananariviens. Le jazz@tohatohabato de samedi et dimanche a permis de donner un espoir rassurant. 

Pépé, un des aînés des membres du Jazz Club Cgm, s’est voulu rassurant samedi soir. « C’est toujours comme ça, la soirée finit à 22h, les gens viennent vers 19h voire 20h ». Le ton de l’habitude. Il est vrai que le Jazz@tohatohabato, événement phare du jazz tananarivien, entame sa treizième année maintenant. Quatre jours d’activités, les deux dernières journées le samedi et dimanche en constituent le rendez-vous populaire de l’évènement. Quoi qu’il en soit, devant un début de public affalé sur le grand escalier d’Antaninarenina devenu gradin pour l’occasion, les trois scènes s’animaient déjà à 18h. « Jazz standard », « Jazz vocal » et en dernier lieu apparemment un espace musical pour les bœufs et les démonstrations. « Je suis ici seulement en simple spectateur », prévient Solo Andrianasolo en souriant, avant qu’une file de jeunes musiciens viennent lui serrer la main. Plusieurs pointures du jazz local étaient présentes, il ne fallait pas longtemps pour les voir prendre une synthé, une batterie ou une guitare. Un « Isn’t she lovely » de Stevie Wonder a fini de faire tomber d’accord les jeunes hommes avec de jolies demoiselles dans l’assemblée, les mélomanes avertis et les policiers municipaux présents sur place. Jazz@tohatohabato prend le large et a actionné la vitesse de croisière. Hier a été toute une autre aventure.

« La grande scène », l’avenue de l’Indépendance devient musicale vers 13h, le temps de plus de quatre heures de concerts. « C’est un immanquable pour notre famille, on vient ici à pied parce que c’est un dimanche », fait savoir Faly Ramarosata, un père de famille à lunettes avec sa tribu constituée de sa femme et ses deux enfants dont un était sur ses épaules. Voilà un peu l’ambiance de cet évènement dédié au jazz et jazzistes tananariviens. Sur scène, Fanja Andriamanantena, presque une habituée, A No Name, Bak’art… se sont succédé. La venue de Samoëla a étonné plus d’un. Une autre facette de ce chanteur à succès.

Maminirina Rado

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