
L’ouverture officielle de l’atelier bilan des élections présidentielles, législatives, municipales et communales s’est tenue hier, au Carlton. Il implique les différents acteurs du processus électoral dont la HCC, la CENI, les tribunaux administratifs, ainsi que le projet SACEM par le biais du PNUD. Les partis politiques et les organisations de la société civile ont également participé à cet atelier qui va durer trois jours. En marge de cette rencontre, le président de la HCC a notamment déclaré que l’«on devrait procéder à l’élection des gouverneurs ». Mais qu’en est-il du cas des onze gouverneurs qui sont nommés et qui sont pourtant déjà opérationnels ? Pour le reste, cela ne pose pas problème. Toujours à propos des élections, il estime que les partis devraient avoir leur propre délégué dans chaque bureau de vote. Toutefois, la question se pose : est-ce qu’ils auront les moyens ?
Transparence. Le problème de la confection de la liste électorale reste un défi à relever. En effet, des anomalies ont été observées lors des différentes élections. Il s’avère que les gens voudraient plus de transparence dans leur confection. La précampagne reste toujours d’actualité dans la mesure où aucun texte ne la régit, ce qui fait que certains candidats en profitent. Sans parler du contentieux électoral. Toujours est-il que cet atelier entend poser un regard impartial sur l’expérience du cycle électoral 2018-2019, en identifiant leurs points forts et leurs points faibles, ainsi que les limites des dispositifs opérationnels et normatifs en place.
Recueillis par Dominique R.