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samedi, juillet 5, 2025
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Jean Louis Robinson : Il a côtoyé les gens au pouvoir depuis son enfance

Jean Louis Robinson a vécu  pendant son enfance dans un environnement qui l’a prédestiné à être dirigeant plusieurs années après. Il a côtoyé les gens au pouvoir depuis la Première République. « A l’école Sacré Cœur à Antanimena où j’ai fait mes études, j’ai fréquenté les enfants des dirigeants de la Première République, pour ne citer que Pierre Tsiranana, fils du président et Maurice Beranto. Mon père était d’ailleurs membre du parti PSD. C’était à l’école Sacré Cœur à Antanimena que j’ai connu les enfants du Général Gabriel Ramanantsoa et du Colonel Richard Ratsimandrava, en particulier Suzanne Ratsimandrava. », raconte notre homme politique d’aujourd’hui. Sous la Deuxième République, Jean Louis Robinson a connu Didier Ratsiraka à travers son beau-frère Félicien Radilofe. Ce dernier, bâtonnier de Madagascar, n’était autre à l’époque que l’avocat de l’Amiral Rouge. Pendant la Transition de 1993, l’ancien ministre de la Santé de Marc Ravalomanana était conseiller du Premier ministre Guy Willy Razanamasy. « J’étais également membre du bureau politique du parti « Fihaonana », formation politique fondée par le Premier ministre Guy Willy Razanamasy. J’étais responsable de la Région Alaotra Mangoro.», rappelle Jean Louis Robinson. Avant d’enchaîner sur ses relations avec deux autres chefs du gouvernement de la troisième République : « Me Francisque Ravony était parmi mes proches amis à l’époque. Il y a eu également Me Jacques Sylla qui était stagiaire de mon beau-frère Radilofe. Quand il était nommé Premier ministre, il m’a désigné en tant que son conseiller spécial. Et après, il m’a nommé ministre dans son gouvernement, ministre de la Santé de 2004 à 2008 et ministre de la Culture, de la Population, de la Jeunesse et des Sports de 2008 à 2009. »

Médecin de formation et judoka de talent. Il rêvait d’être un polytechnicien, mais son père l’a orienté vers les études en médecine. « J’aimais les Maths, la Physique et les Sciences naturelles. Après mes études en médecine, j’ai ouvert mon propre cabinet médical. Il  y a eu un moment où j’ai travaillé à Marseillais et ai fait mes études en médecine aéronautique en France. Rares sont les Malgaches qui sont médecins spécialistes en Aéronautique. J’étais président du Conseil national de l’Ordre des Médecins pendant 10 ans, de 1994 à 2004. Et j’en suis président d’honneur jusqu’à présent. », explique le Dr Jean Louis Robinson.  C’est un médecin qui pratiquait brillamment le judo. Il était champion dans cette discipline dès l’âge de 10 ans. En 1972, il était champion de Madagascar toutes catégories. Et ce grand maître de 4e dan était devenu après entraîneur national et directeur technique national. « En pratiquant cet art martial qui est le judo, on m’a enseigné la souplesse, l’entraide, la droiture et surtout le fair play. », fait-il remarquer. Raison pour laquelle, selon lui, il  s’est plié, malgré des anomalies qui ont été constatées par les observateurs, au verdict des urnes à l’issue du second tour des présidentielles de 2013.

Maire d’une commune rurale de 9 000 habitants. Ayant fait l’objet d’une IST (Interdiction de Sortie du Territoire) verbale durant les moments chauds de la crise de 2009, Jean Louis Robinson a pu finalement circuler librement à l’intérieur et à l’extérieur du territoire national. En 2010, il a fondé son propre parti politique dénommé « Ny Avana ». Et quatre ans après, il a décidé de se présenter au nom de ce parti à l’élection présidentielle. « J’étais parmi les premiers candidats qui avaient déposé à la HCC mes dossiers de candidature. Mais, avec le « Ni…Ni… », j’ai bénéficié du soutien de l’ancien président Marc Ravalomanana avec qui j’ai contracté un deal écrit. », explique Jean Louis Robinson. Qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle de 2013, le candidat du « Ny Avana » a été battu par Hery Rajaonarimampianina. « Je me suis plié au résultat malgré les anomalies constatées à cause de l’utilisation du logiciel Sigem A. Disciple de Mahatma Gandhi, je n’aimais pas la violence. », précise-t-il. Mais, un an après, pour pouvoir apporter sa contribution au développement de son pays à partir de la base, Jean Louis Robinson s’est présenté à l’élection du maire d’Ampasikely, une commune rurale de 9 000 habitants, se trouvant dans le district d’Amparafaravola où il a été déjà élu député  avec un score de plus de 84%.« Ampasikely est la plus petite commune de Madagascar. Sa superficie est de 40km2. Elle est uniquement composée de trois « Fokontany ». Son sous-sol est très riche alors que des habitants vivent dans une situation dégradée, notamment sur le plan de la santé et de l’éducation des enfants. », fait-il savoir.  Interrogé s’il sera candidat aux présidentielles de 2018, Jean Louis Robinson de répondre : « Cela dépend de la décision de l’ARMADA, une plateforme politique à laquelle appartient le parti « Ny Avana ». Quoi qu’il en soit, je demande à ce qu’on publie dès maintenant le calendrier de ce scrutin. »

R. Eugène

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