La mésentente ou la rupture, c’est selon, entre la mouvance Ravalomanana et Jean-Louis Robinson a focalisé l’attention de bon nombre d’observateurs, ces derniers temps. Sur ce point d’ailleurs, le candidat de Avana a tenu à apporter plus de précisions, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue, hier, en son domicile à Ambohimiandra. « Je n’ai aucun problème avec la mouvance Ravalomanana », a-t-il souligné. Sur les propos de Roland Ravatomanga, Jean-Louis Robinson a tout simplement déclaré que « peut-être c’est ce qu’il ne voulait pas exactement dire ». Mais de faire cependant la remarque, « c’est ma façon d’agir qui déplaît à certains dirigeants ».
Disposition. Toutefois, Jean-Louis Robinson de soutenir que son interlocuteur est Marc Ravalomanana. Et de confier que jusqu’à preuve de contraire il n’a reçu ni coup de téléphone ni lettre de la part du président en exil. Tout en précisant que depuis la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle, il n’y avait plus aucun contact entre eux. Il n’a pas manqué également de rappeler les raisons de sa décision du 17 janvier dernier, au Magro Behoririka. « Je ne vais pas entraîner les gens à sortir dans la rue et créer des troubles. Madagascar n’a plus besoin de troubles ». Même s’il ne l’a pas dit ouvertement, la disposition qu’il a prise n’a pas vraiment convaincu les « Zanak’i Dada ». C’est ce qui sans doute a entraîné le clash.
Chef de l’opposition. Toujours est-il le candidat malheureux à l’élection présidentielle estime que le poste de chef de l’opposition devrait lui revenir. Etant donné, a-t-il dit, que 2 millions d’électeurs ont voté pour lui et qu’il a obtenu la deuxième place dans la course à la Magistrature suprême. Dans la même foulée, Jean-Louis Robinson a annoncé qu’une plate-forme dénommée « Alliance pour la Restauration de la Démocratie » (ARD) a été mise en place. Qui selon ses dires, regroupe 32 partis et une vingtaine d’associations. Il n’a pas toutefois dévoilé quels sont ces différents partis politiques et associations.
Dominique R.