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jeudi, juin 19, 2025
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Jean Max Rakotomamonjy : « La démocratie est une bataille de longue haleine »

Jean Max Rakotomamonjy estime que la démocratie malgache est encore fragile.
Jean Max Rakotomamonjy estime que la démocratie malgache est encore fragile.

D’après le président de l’Assemblée nationale, le pays vient de traverser une crise donc, notre démocratie est encore fragile.

Le président de l’Assemblée nationale a apporté son point de vue par rapport à la Journée internationale de la démocratie célébrée hier. Jean Max Rakotomamonjy estime que « la démocratie ne se décrète pas, elle engendre une lutte perpétuelle ». La démocratie serait donc « une bataille de longue haleine ». « On constate les efforts fournis actuellement dans le sens de la démocratie, certes, nous avons déjà franchi une étape importante en ce qui concerne la liberté d’expression, mais il reste encore un long chemin à faire », a-t-il soutenu. Le numéro Un de la Chambre basse de citer comme exemple l’utilisation des bulletins uniques lors des élections présidentielles et législatives, la mise en place d’une Commission Electorale Nationale Indépendante, ainsi que la répartition équitable des temps de parole lors de la campagne électorale. Et lui de noter cependant que « le pays vient de sortir d’une crise, donc notre démocratie est encore fragile. Tout le monde doit considérer la question d’une manière responsable et prudente ». En quelque sorte, le président de l’Assemblée nationale souhaite se justifier des critiques acerbes sur le non-respect de la démocratie et de la Constitution auxquelles le régime fait face actuellement. En effet, malgré cette déclaration du président de l’Assemblée nationale, bon nombre d’observateurs pointent du doigt les « actes antidémocratiques » actuels, notamment le monnayage de vote qui est devenu une pratique courante du côté de Tsimbazaza. Pourtant, nul n’ignore que cette pratique est contraire aux principes démocratiques.

Session extraordinaire. Pour ce qui est des rumeurs sur la tenue prochaine d’une nouvelle session extraordinaire de la Chambre basse, Jean Max Rakotomamonjy de faire savoir que « la question n’est plus envisagée ». « Jusqu’ici, l’Exécutif n’a fait aucun geste allant dans ce sens. En outre, le coup d’envoi de la deuxième session ordinaire est prévu d’ici à un mois, à mon avis, une session extraordinaire n’est plus possible », a-t-il déclaré. Une information qui confirme que l’adoption de tous les projets de lois en instance d’examen au niveau de l’Assemblée nationale devrait attendre la deuxième session ordinaire qui ne débutera que le 14 octobre. Parmi ces projets de loi figurent entre autres, la loi sur la Décentralisation et la loi relative aux élections communales. En tout cas, cette déclaration du président de la Chambre basse confirme que les tenants du régime actuel n’envisagent pas la tenue des élections communales et régionales pour cette année. D’ailleurs, si l’on se réfère aux textes, leur tenue est quasiment impossible sauf cas de force majeure. Et ce, dans la mesure où la convocation des électeurs nécessite 90 jours avant la date du scrutin. En attendant la session d’octobre, les députés sont presque tous retournés dans leur circonscription d’origine pour « faire un rapport auprès de leurs électeurs ».

Davis R

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