
A propos de ses relations avec le chef de l’Etat, il a tenu à souligner qu’il n’a eu aucun bras de fer avec le président de la République. Tout en faisant remarquer que ce ne sont que des supputations.
Valse diplomatique, hier matin, à Mahazoarivo. Les ambassadeurs de France et d’Iran ont, en effet, rendu une visite de courtoisie au Premier ministre Jean Ravelonarivo, respectivement Vouland-Aneni et Moniri Nik Mahammad (lire article par ailleurs). En marge de ces rencontres, le chef de gouvernement a répondu aux questions des journalistes, portant notamment sur le remaniement. « Je ne démissionnerai pas. Je dois ma nomination à la Constitution et ma destitution dépend également d’elle ». Autrement dit, j’y suis, j’y reste. A propos de ses relations avec le chef de l’Etat, il a tenu à souligner que « je n’ai eu aucun bras de fer avec le président de la République. Ce ne sont que des supputations ». Et d’ajouter que « mes relations avec le président de la République sont au beau fixe ».
Relations. Mais lors de la prestation de serment du nouveau DG de SAMIFIN, à Anosy (lundi dernier), les deux chefs de l’Exécutif n’ont pas échangé de parole. Et lorsque les journalistes leur ont demandé ce qu’il en était de leurs relations, le président a esquivé la question en renvoyant la balle au chef du gouvernement en disant qu’« il faut poser la question au Premier ministre ». Sur la même question, ce dernier a adopté la même réponse. Même s’ils font semblant de dire qu’il n’y a pas de différend entre eux, les faits semblent les contredire. Pourtant, jusqu’à preuve du contraire, ils sont contraints de cohabiter. Apparemment, entre les deux personnalités, il n’y a eu aucune déclaration publique qui fait penser à un conflit. Mais, selon des indiscrétions, ce serait des hommes et des femmes qui gravitent autour du chef de l’Etat qui manœuvrent dans les coulisses pour le départ du Premier ministre Jean Ravelonarivo.
Dominique R.