
Le Premier ministre Jean Ravelonarivo a présidé, hier, une session spéciale à Mahazoarivo, sur la lutte contre le trafic de bois de rose, avec les responsables du ministère de l’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts ; du ministère de la Justice, du Secrétariat d’Etat à la gendarmerie, ainsi que les chefs de région et préfets des régions concernées par ce trafic illicite. En marge de cette rencontre, à la question des journalistes s’il devrait démissionner, le Premier ministre de déclarer : « pourquoi devrais-je démissionner. Je suis un militaire, un général. Ce ne sont que des supputations. Jusqu’à preuve du contraire, je suis encore Premier ministre ».
Devoir. Pour en revenir à cette session spéciale, le trafic illicite de 30 000 tonnes de bois de rose qui va de nouveau être jugé à Singapour a été abordé, lors de cette rencontre avec les journalistes. Sur ce sujet, le Premier ministre de marteler qu’ « il est de notre devoir de lutter contre ce fléau. Les résultats sont palpables mais la lutte n’est pas encore finie. Ceux qui ont dépassé les limites seront punis, suivant les textes en vigueur ». Outre les pertes endossées par le pays, Jean Ravelonarivo a également rappelé les sanctions et dates butoirs du CITES au niveau international. Le décret d’application de la loi sur la Chaîne spéciale de lutte contre le traffic de bois de rose, ainsi que la mise en place de la brigade d’enquête mixte sera incessamment effectifs, pour renforcer la lutte contre l’impunité des trafiquants.
Dominique R.