
Des représentants de grandes entreprises japonaises seront à Madagascar du 12 au 14 juin 2018. Cette mission s’inscrit dans le cadre de l’atelier économique « JETRO Seminar in Madagascar » qui aura lieu à Antananarivo. A noter que cette mission du Japan External Trade Organization (JETRO) de Johannesbourg en Afrique du Sud, est présidée par son directeur Exécutif Hiroyuki Nemoto. La mission est composée de 22 personnes issues des entreprises japonaises, actuellement basées en Afrique du Sud, mais qui s’intéressent à des éventuelles opportunités d’investissement à Madagascar. Demain, JETRO et l’EDBM (Economic Development Board of Madagascar), avec l’appui de l’Ambassade du Japon, vont coorganiser l’atelier économique où seront invités les représentants des institutions et des hautes personnalités malagasy, tels que le Secrétariat d’Etat chargé de la Coopération et du Développement, Ministère du Commerce et de la Consommation, Ministère de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé, ainsi que les représentants de l’Association Economique Madagascar-Japon (AEMAJA). Au programme se tiendront des échanges sur l’état des lieux, les enjeux et les opportunités économiques et d’investissement à Madagascar.
Coopération. Pour le Japon, cet atelier devrait jouer un rôle de catalyseur pour renforcer la dynamique économique entre les deux pays à travers le secteur privé, d’après l’Ambassade du Japon à Madagascar. En effet, dès que l’on parle de la coopération économique entre Madagascar et le Japon, on pense à la construction du By-pass qui relie la RN2 et la RN7, et au projet d’extension du Port de Toamasina avec un investissement total de 639 millions USD, dont près de 411 millions USD provient d’un emprunt accordé par le Japon. Mais ce ne sont que des exemples parmi tant d’autres. Après, ces nombreuses infrastructures et interventions pour le développement ont été réalisées par le Japon à Madagascar. Aujourd’hui, cette grande puissance économique veut intensifier davantage ses actions dans la Grande Ile, aussi bien au niveau du secteur public que du secteur privé.
Antsa R.





