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dimanche, décembre 22, 2024
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Jeunes étudiants : Conscientisés sur la lutte contre la corruption

À l’instar des autres pays du continent noir, Madagascar a également célébré, hier, la Journée africaine de lutte contre la corruption (JALCC). L’année 2023 marque les 20 ans de l’adoption de la convention de l’Union africaine (UA) sur la prévention et la lutte contre la corruption ratifiée par Madagascar en 2004. À cet effet, une conférence-débat ayant pour thème : « La convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, 20 ans après, réalisations et perspectives » a été organisée, hier, par le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) à l’université d’Antananarivo. Cet événement majeur a vu la participation du Système anti-corruption à Madagascar, de la Faculté de droit et des sciences politiques de l’université d’Antananarivo et des organisations de la société civile. 

Conscientisation

Cette 7e édition de la JALCC a mis l’accent sur la conscientisation des jeunes étudiants sur la réalité du combat mené contre la corruption. Lors de son intervention, Bakolalao Ramanandraibe, présidente du conseil d’administration de l’Ivorary Tolotra, a parlé de l’absence de volonté politique de l’Etat sur la lutte contre la corruption. Elle a demandé également l’amélioration du cadre juridique relatif à la lutte contre la corruption, surtout en ce qui concerne la Haute Cour de Justice. De son côté, Rabarijohn Rivonandrianina, coordonnateur national des PAC, a souligné que, le plus souvent, on assiste à des détournements de deniers publics ou à des abus d’autorité. Le PAC entre surtout dans le domaine du volet économique. 

Services publics

Par ailleurs, Transparency International a envoyé une lettre ouverte à l’Union africaine à l’occasion du 20e anniversaire de l’adoption de la Convention par l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, le 11 juillet 2023. Transparency International, à travers ses 28 sections nationales réparties dans toutes les communautés économiques régionales d’Afrique, exhorte les États africains de s’attaquer à la corruption dans la fourniture des services de base, en particulier le logement, l’eau, l’assainissement, l’éducation, la santé et les réponses humanitaires ainsi que la sécurité publique et les services judiciaires. La corruption dans les services publics affecte les citoyens les plus pauvres et désavantage particulièrement les personnes handicapées, les femmes et les enfants, qui en dépendent. « À cet égard, nous notons également que la corruption dans les systèmes de gestion foncière exacerbe les inégalités en violant les droits fondamentaux des communautés locales, en particulier des groupes vulnérables », a-t-il soutenu.  Recueillis par

Dominique R.

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