La 9ème édition des jeux de la Francophonie qui auront lieu à Kinshasa, en République Démocratique de Congo du 28 juillet au 06 août prochain, verra la participation d’une délégation malgache de 20 personnes pour les disciplines culturelles, dont 4 représentants du ministère de la Communication et de la Culture.
Madagascar sera donc représenté dans 7 disciplines notamment par Ndaty Lahy dans la catégorie chanson, par le groupe Pi Freestyle dans la catégorie jonglerie, par Narda Natioranomena pour la littérature, par Richianny Raherinjatovo pour la peinture, par Toky Dimbimalala pour la catégorie photographie, par Fitiavana Ratovo Andriantseheno pour la sculpture et par les Moustik Crew dans la catégorie hip-hop.
La compagnie Miangaly, sélectionnée dans la catégorie contes et conteurs n’assistera finalement pas à cette 9ème édition pour des raisons non indiquées.
Dans la catégorie danse en particulier, on sait que la danse hip-hop fait partie des premières disciplines de danse qui ont été incluses dans un concours olympique. Moustik Crew, l’équipe malgache de cette catégorie, menée par Angéluc Rehava, en tant qu’accompagnateur et par le coach Jean Sandro Manambina, sera composée de 6 danseurs-interprètes venant de tous horizons de Madagascar. Elle envisage et espère accéder aux 8 premières places dans cette discipline même si les danseurs n’ont pu consacrer que 5 mois à la préparation de leur participation à ces jeux francophones. Pour la petite histoire, le groupe Moustik Crew a été sélectionné par le comité d’organisation des jeux de la Francophonie pour participer à une audition en juillet 2021. Lesdits jeux ayant été reportés pour l’année suivante, en 2022 pour ne finalement avoir lieu que cette année 2023, les résultats de ces auditions n’ont été publiés officiellement que le 3 février dernier.
Ceci dit, l’équipe des Moustik Crew quittera le sol malgache ce vendredi dans la matinée pour rejoindre Kinshasa où ils auront à faire face à la phase de présélection avec 14 autres concurrents de différents pays. À suivre.
Hanitra Andria
