Finalement, la guerre attendue entre l’île Maurice et les Comores pour l’attribution de l’édition 2017 des Jeux des Iles 2017 n’a pas eu lieu. Faute de combattant devrait-on préciser, car bien avant le début de la réunion du Comité International des Jeux des Iles de l’Océan Indien (CIJ), les Comoriens ont quitté la salle pour ne plus revenir.
C’était vendredi et samedi à Maurice où par courtoisie et peut-être pour préserver une unité de façade, personne n’a vraiment abordé le cas comorien.
Et si l’île Maurice a accepté d’héberger cette 11e édition des Jeux des Iles l’année prochaine, elle s’est gardée d’exclure du lot ses « amis » des Comores ménagés pour l’occasion en proposant à ce que les Mahorais, l’origine de l’embrouille, défilent avec le drapeau des Jeux.
Passé ce moment on le sait intense, la réunion du CIJ a abordé une première fois les disciplines à retenir. Des débats sans fin selon le président du Comité Olympique Malgache, un Siteny Randrianasoloniako décidé à plaider pour sa paroisse en proposant les disciplines qui pouvaient être nos points forts.
Certes, le CIJ donnera six mois pour trancher sur le sujet, mais à l’allure où cette première réunion s’est tenue et selon toujours Siteny Randrianasoloniako, il y a de fortes chances pour que le handball quitte le navire. Une logique bien mauricienne car pour tout dire, ce n’est pas sa tasse de thé.
La lutte et le kick boxing auront aussi du mal à passer, précise-t-il avant de parler de son forcing sur le karaté où il bénéficie du soutien des Réunionnais et des Mahorais.
Le football féminin qui a plu à tout le monde peut être retenu même si dans les coulisses, on voulait aussi faire accepter le football à 7. Attendre et croire…
Clément RABARY
