Les choses se compliquent pour la partie malgache. Dans certaines disciplines comme le badminton, le tennis de table et le handball féminin, on assiste à des défaites en série.
Le badminton est très mal en point. C’est le moins qu’on puisse dès la première journée de compétition où nos représentants se font ratatiner par pratiquement tout le monde.
Une classe d’écart. Dans les matches par équipe dames, Madagascar a été battu sur le score de 5 à 0 par Maurice. Et comme si cela ne suffisait pas sur ce même score qu’elles ont échoué face aux Réunionnaises.
Les hommes ont aussi subi la loi des Mauriciens toujours dans les matches par équipe en s’inclinant sur le score de 5 défaites.
Du vrai coup dur pour le badminton malgache qui doit se rendre à l’évidence, que par rapport aux Réunionnais et Mauriciens, il subsiste une classe d’écart.
La même mésaventure en fait qu’est en train de subir le tennis de table malgache dans les matches par équipe.
Si les hommes ont échoué tour à tour devant les Seychellois (2 à 3) et les Mauriciens (0 à 3), les dames ont été surclassées par tout le monde y compris les Maldiviennes qui se sont imposées par 3 à 1. La facture est plus salée contre les Réunionnaises ( 3 à 0) et face aux Mauriciennes ( 3 à 1) qu’on aura du mal à se relever au cours des prochains jours.
Une pâle quatrième place. Le handball féminin n’était pas mieux loti avec une défaite concédée devant les Mahoraises sur le score de 20 à 24.
Le tennis a aussi subi un revers avec la défaite de Mamy Ialy contre le Réunionnais Olivier Duberville en deux sets (6/0 ; 6/3). Seule consolation pour Madagascar, Jacob Rasolondrazana s’est défait de la star mauricienne Kamil Patel en deux sets (7/5 ; 6/2).
Le cyclisme malgache a fait ce qu’il a pu c’est-à-dire une pâle quatrième place du contre la montre par équipe. Le chrono de Ravoatabia était de 1h 12mn 08 sec contre 1h 01mn 55 sec pour les vainqueurs réunionnais de l’épreuve. Un fossé en quelque sorte, car entre les deux il y a encore les Mauriciens et les Seychellois.
Dur, dur mais pour certaines disciplines, c’est prévisible, puisque dans ce genre d’exercice, on ne récolte généralement que ce qu’on sème. C’est-à-dire pratiquement rien pour certaines disciplines.
Clément RABARY