A 35 jours du coup d’envoi des Jeux des Iles de l’Océan Indien, les fédérations sportives concernées par la compétition sont sorties de leur silence. Ils ont haussé le ton, hier, au siège du Comité Olympique Malgache (COM) concernant les conditions de préparation des athlètes pour le regroupement. L’objectif de la Grande Île, pour les 11es JIOI du 25 août au 3 septembre 2023, est de terminer à la première place. Les conditions de préparation ne correspondent pas à cet objectif pour le moment. Le président de la République a mis le sport dans son « Velirano 13 » et il faut mettre les moyens. Ils ont fait appel au président de la République pour voir de près leur condition et lancent un appel au ministre des sports. Des athlètes ne mangent pas à leur faim, ne sont pas logés dans des conditions dignes d’un grand jeu et sont obligés de faire un long trajet pour s’entraîner. La conférence de presse a été dirigée par le SG du COM, Harinelina Randriamanarivo, et presque toutes les fédérations ont été représentées. Ils sont tous unanimes quant à l’urgence d’offrir une meilleure préparation aux athlètes. « Si cela ne change pas, nous serons obligés de faire rentrer les athlètes à la maison car chez eux, ils sont mieux lotis » a fait savoir, Mamitiana Raveloson, président de la fédération malgache de lutte. Des athlètes sont encore bloqués dans les régions et ne peuvent pas encore suivre la préparation avec leurs coéquipiers. « Nous n’avons pas encore perçu le moindre ariary du ministère de tutelle, idem pour les ministres coachs. Les athlètes s’entraînent jusqu’à 170 km par jour pourtant, la nourriture laisse à désirer. Il n’y a pas de bouteille d’eau pour les athlètes », a indiqué, Jean Claude Relaha, président de la fédération de cyclisme. Les fédérations attendent plus d’actions que de parole de la part de l’Etat.
M.R
Avant cette JIOI.
Il y a eu le championnat d’Afrique de judo Cadets et juniors Antananarivo du 27 au 30 juillet 2023, sans soutien ni motivation de la ministère du sport et de l’administration malagasy.
séparer bien la politique et le sport.
En ce moment, notre judoka se loge dans le dortoir de « Notre Dame du Cénacles Aparibe » et dans une pièces de 16 m2 pour 19 judokas. C’est honteux…