A quelques jours des Jeux des Iles, le volley-ball malgache n’arrive toujours pas à sortir sa tête de l’eau pour entretenir un tant soit peu un brin d’optimisme.
Le volley-ball malgache est très mal parti. C’est le constat partagé par les férus de cette discipline qui vivent mal les conditions de nos deux équipes appelées à défendre nos couleurs.
Droit au mur. Pour l’instant en effet, les deux équipes de volley-ball logent à l’Ecole Normale Niveau 2 de Mahamasina dans une grande salle. Et ensemble SVP.
Une aberration qui n’est pas pour entretenir le moral de cette sacrée troupe qui va, à cette allure, droit au mur. On avait presque naïvement cru que la nouvelle équipe dirigeante allait enfin permettre au volley-ball de retrouver son efficacité mais c’est loin d’être le cas.
Théoriquement en effet, le volley-ball malgache se trouve derrière les Réunionnais mais il a également du mal à battre les Seychellois qui ont montré un progrès palpable. Et si on ne fait pas attention, il va se retrouver à la 4e place derrière Mayotte qui a poussé le luxe d’aller se préparer au Brésil.
A la maison. Bref, nos adversaires se sont donné les moyens de leurs ambitions à l’image des volleyeurs réunionnais pris en main par le fer de lance de Montpellier, Rivo de son prénom car il s’agit bien de ce natif d’Itaosy et qui ne se fait de scrupules pour rappeler dans son groupe des joueurs de niveau Pro B c’est-à-dire d’une classe bien au-dessus des nôtres.
Même chez les dames et malgré le talent de Melissa et la hargne de Rose de Lima, on a bien peur que Madagascar ne soit condamné à tenir ce rôle ingrat de figurant. Une situation malheureusement prévisible quand les moyens font défaut. Quand on sait que même la bouteille d’eau minérale devait être partagée entre plusieurs joueuses, on se demande si l’on n’aurait pas bien fait de rester à la maison. Pour de bon…
Clément RABARY