
Nous sommes à huit jours de l’ouverture officielle des JIOI à Maurice. Les calculs démarrent déjà pour chaque fédération, comment pourrait-on faire pour gagner plus de médailles à cette rencontre ?
En athlétisme, Madagascar a toujours été au premier rang, et ce depuis 1985. Il n’y a qu’en 2003 que nous nous sommes classés à la deuxième place, après l’île Maurice. Lors de la dernière édition, en 2015, nos athlètes ont pu récolter 16 médailles d’or à La Réunion. Dans le but de continuer ces exploits, la fédération a fait le nécessaire sur la préparation, même si le nombre d’athlètes était limité à 36 cette fois-ci, et que le calendrier semble un peu difficile pour ceux qui ferraient des doubles épreuves, selon les explications du directeur technique national, Tsiry Manantena Rakotomalala. Ainsi, deux athlètes ne sont pas très en forme, à savoir Olga Razanamalala et Damien Razanandrafomba. La spécialiste du 400m haies a une petite blessure au pied. Le deuxième, quant à lui, a une douleur, depuis son retour de Chine.
En tout cas, les coachs ont fait de bon choix aux sélections. Parmi les athlètes assurés on peut citer Eliane Marie Saholinirina, en semi-marathon, et Tsiadino Marthe Ralisinirina en steeple et en 5 000m. De plus, la fédération a mis sa confiance sur les quatre expatriés, que sont Rija Gardiner venant de Grande Bretagne, Saholinirina Eliane de France, Franck Rabearison et Jaony Randrianarivo de Maurice. Ces deux dernières ont déjà sur place. Le départ des athlètes est prévu pour le 16 juillet, et la compétition débutera le 22 juillet. Son ministère coach est le ministère des Finances et du Budget. Parmi les sponsors officiels de la Fédération Malagasy d’Athlétisme durant cette saison, on peut citer l’industrie laitière Socolait. Ce dernier avait donné des petits déjeuners et des rafraichissements aux athlètes, non seulement pour les JIOI, mais également pour chaque compétition. Hier, la délégation a été dotée de survêtements et de produits Socolait, au Stade d’Alarobia.
Manjato Razafy