
« On a dû couper l’électricité pour certains d’entre eux étant donné qu’ils n’ont pas respecté leur engagement de régulariser leurs factures », selon le directeur général de cette société nationale de production d’eau et d’électricité.
La JIRAMA continue à faire des recouvrements auprès de ses abonnés contentieux. En effet, « on enregistre 100 milliards Ar de factures impayées auprès des clients, qu’ils soient particuliers ou entreprises », a déclaré Olivier Aimé Jaomiary le directeur général de la JIRAMA lors d’une descente à Antelomita hier. « On a dû couper l’électricité pour certains d’entre eux étant donné qu’ils n’ont pas respecté leur engagement de régulariser leurs factures », a-t-il poursuivi.
Site d’Antelomita. Et en ce qui concerne l’affaire TIKO AAA, il a soulevé que cette société n’a pas encore réglé ses dettes envers la JIRAMA et le dossier est maintenant remis au niveau du tribunal. Notons que cette opération de recouvrement de factures impayées s’étend à toutes les régions de l’île. La JIRAMA procède toujours à des négociations à l’amiable avec ses clients contentieux, d’après son communiqué. En revenant sur le site de production électrique de la JIRAMA à Antelomita situé dans la commune rurale d’Anjeva, on y trouve deux centrales hydro-électriques dénommées Antelomita I et Antelomita II. La première comprenant quatre groupes a été construite en 1906. Elle est opérationnelle deux ans après. « Les trois groupes fournissent une puissance électrique de 4,5 Mégawatts tandis que le quatrième groupe produisant 680 Kilowatts est en cours de réhabilitation. Par contre, la seconde centrale construite en 1926 et qui dispose de trois groupes fournissent une puissance de l’ordre de 3,7 Mégawatts », a évoqué le directeur général de la JIRAMA.
Presque 110 ans. En tout, Antelomita couvre environ 5% des besoins en énergie du Réseau Interconnecté d’Antananarivo. « La JIRAMA parvient toujours à entretenir cette centrale hydro-électrique qui date de presque 110 ans. Ce sont les eaux de Tsiazompaniry qui alimentent les deux centrales. Une partie est acheminée vers Mandroseza afin d’assurer l’approvisionnement en eau de la ville d’Antananarivo », a fait savoir le directeur d’exploitation du Réseau interconnecté (DERI) Antananarivo, Randrianjafiarison Soloherizo. Notons que la centrale Antelomita II n’est pas encore fonctionnelle en ce moment suite aux dégâts causés par le cyclone Enawo en février 2017. En effet, un barrage dit chambre de mise en eau a été détruit. La JIRAMA est en train de le renforcer en béton armé. « Et les travaux sont prévus achevés en novembre prochain », a conclu le directeur général de la JIRAMA.
Navalona R.