
Réclamations
Les coupures d’électricité sont en passe si ce n’est déjà le cas, de devenir la ration quotidienne des foyers, des artisans et des petites entreprises qui n’ont pas les moyens de recourir à des groupes électrogènes. Dans la capitale comme en province, les réclamations et doléances fusent notamment sur les dommages causés aux appareils électroménagers et aux matériels. Des coiffeurs aux soudeurs électriques, en passant par les ménages, personne n’est épargné par les délestages aussi fréquents qu’impromptus.
Inexploitées
D’après certaines statistiques, seulement 7 % du potentiel énergétique national est réellement exploité, tandis que juste 13 % de la population est branché au réseau de la Jirama. Une situation paradoxale dans un pays riche en ressources hydroélectriques, solaires et éoliennes mais qui sont largement inexploitées.
Subventions
Chaque année, l’État injecte des milliards d’ariary pour subventionner la Jirama. Des sommes faramineuses qui impactent peu ou prou sur la qualité du service et la rigueur de gestion. « Si l’approvisionnement en eau et en électricité échappe toujours au contrôle, à quoi servent réellement ces subventions? », demandent de nombreux analystes.
Transparence
Sans réforme structurelle profonde et transparence en matière de gouvernance, l’avenir énergétique du pays demeure compromis. Déjà affaibli par des crises politiques et sociales récurrentes, Madagascar se retrouve prisonnier d’un secteur vital en pleine déliquescence. De l’avis d’un observateur« si l’énergie de base n’est pas maîtrisée, quel développement économique peut-on encore espérer ».
Nadia R.
Ah mon DIEU !!!!
C’est vraiment ÉTONNANT CÀ comme Nouvelle !!!
QUEL SCOOP !!!!!!