Les coupures de courant ne devront pas dépasser plus d’une heure. La JIRAMA l’a annoncé en publiant des coupures programmées pour les trois derniers jours au niveau du réseau Inter-connecté d’Antananarivo, et ce, suite à la réparation d’une machine endommagée dans la centrale hydroélectrique d’Andekaleka. Dans certains quartiers qui n’ont pas été touchés par ce délestage, les abonnés ont manifesté leur contentement, tandis que dans d’autres quartiers, la grogne des usagers monte. « Samedi dernier, les coupures d’électricité ont survenu le matin vers 6 heures alors que c’était prévu entre 17 heures et 21 heures, selon le communiqué de la JIRAMA. C’était encore le pire pour le quartier d’Ambohimanarina. En effet, les abonnés y ont été privés d’électricité presque toute une journée. Et même dans la soirée, ils se trouvaient également dans le noir suite aux coupures fréquentes du courant », déplorent les abonnés de ce quartier. Pour ceux qui habitent à Ankadindravola Ivato, les coupures de courant surviennent presque tous les jours, selon leurs dires.
Coupures d’eau. Mais ce n’est pas tout ! L’eau du robinet est également à sec dans quelques quartiers de la Capitale. Des abonnés résidant à Ankerana déplorent qu’ils ont été privé d’eau, un produit vital pour la population, depuis ces trois derniers jours, tandis que d’autres abonnés se plaignent que les coupures d’eau ont duré plus de six jours En revanche, dans les autres quartiers comme à Loharanombato Ambavahaditokana et à Ampitatafika, la qualité de l’eau du robinet de la JIRAMA laisse à désirer, sans compter l’odeur nauséabonde que les abonnés ont sentie, d’après leurs témoignages sur la page Facebook officielle de cette entreprise de production nationale d’eau et d’électricité. Les techniciens de la JIRAMA ont répondu qu’ils allaient bientôt intervenir. Certes, le directeur général de la JIRAMA ainsi que le ministre chargé de l’Energie ont été remplacés mais le problème lié à l’approvisionnement en eau potable et à l’alimentation en électricité pour les abonnés, surtout dans la capitale, reste inchangé. La JIRAMA devra l’anticiper depuis si longtemps surtout que Madagascar entre actuellement en période d’étiage. Elle rejette toujours la faute sur les aléas climatiques.
Navalona R.