
Les abonnés peuvent être pénalisés s’ils abusent de leur consommation en électricité, à part la révision à la hausse de la facture de la Jirama, selon le ministre de l’Energie, Rodolphe Ramanantsoa.
Des réformes ont été entamées au sein de la Jirama. Raison de la révision à la hausse du tarif de l’électricité, entre autres. Une augmentation de l’ordre de 10% a été appliquée pour la facture du mois de juin. Et une autre hausse de l’ordre de 5% sera affichée dans la facturation du mois de juillet. Le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Rodolphe Ramanantsoa l’a expliqué hier. « Cette révision de la tarification de l’énergie ne correspond pas encore à la vérité des prix. Mais on le fait d’une manière progressive dans le dessein de tenir compte de la faiblesse du pouvoir d’achat de la population tout en assurant le redressement de la Jirama », a-t-il poursuivi.
Ecart des prix. Quant au problème de délestage qui survient depuis plus d’un mois dans plusieurs quartiers de la Capitale et dans les régions, le ministre de tutelle a fait savoir que c’est dû notamment à une mésentente entre la Jirama et ses fournisseurs d’énergie. « Ces derniers ont suspendu l’approvisionnement en électricité. En effet, le contrat entre les deux parties a été conclu au préalable alors que les prix des carburants ont fluctué. Un écart des prix était ainsi à l’origine du désaccord. Mais ce problème a été résolu en l’espace de 48 heures suite à un consensus entre la Jirama, ses fournisseurs d’énergie et le ministère des Finances », a-t-il enchaîné.
Pénalisés. Par ailleurs, le ministre de l’Energie, Rodolphe Ramanantsoa a évoqué que les particuliers doivent respecter leurs consommations d’énergie respectives selon les tarifs 14 ou 16 et le tarif 23 pour les industries et ce, pour éviter d’être pénalisés à part l’application de la hausse de la facture de la Jirama. Toutefois, « tout abonné peut se présenter auprès des agences de l’entreprise s’il a des réclamations à faire », a-t-il rajouté. Bref, le ministre de tutelle tient à préciser que le redressement de la Jirama qui est maintenant au bord de la faillite, n’est pas du tout facile. « C’est l’affaire de l’Etat, de la population et des partenaires techniques et financiers », a-t-il conclu.
Navalona R.