Les réformes du secteur énergétique figurent parmi les recommandations de la Banque mondiale . Lors de la présentation de la note de conjoncture économique de la Banque mondiale d’hier, il a été notamment question du faible taux d’accès à l’électricité à Madagascar. En effet, seulement 15% de la population malgache ont accès à l’énergie électrique, plaçant le pays parmi les derniers en Afrique subsaharienne. Dès lors, selon la Banque mondiale, l’une des priorités actuelles est l’amélioration de ce taux d’accès qui permettra de développer d’autres secteurs économiques. Pour ne citer que les projets de digitalisation qui dépendent aussi de l’offre énergétique. « Comment voulez-vous réaliser la digitalisation si, à cause de l’insuffisance de l’offre d’énergie énergétique, l’accès Internet est également très limité » Idah Z. Pswarayi-Riddihough, directrice des opérations de la Banque mondiale pour les Comores, Madagascar et le Mozambique. Pour la Banque mondiale en tout cas, les réformes tarifaires s’imposent pour la Jirama. Une manière de remettre sur le tapis le tarif Optima qui jusqu’ici, n’est pas encore appliqué. Ce tarif, rappelons-le, est pénalisant pour les utilisateurs considérés comme riches, mais avantageux pour les petits abonnés. En tout cas, la Banque mondiale continue de recommander la limitation de la subvention de la Jirama qui grève injustement les finances de l’Etat. En somme, les réformes tarifaires de la Jirama demeurent encore et toujours une nécessité. Tout comme l’ajustement des prix à la pompe des carburants. « Depuis 2019 où les prix à la pompe des carburants n’ont pas bougé à Madagascar, les cours du pétrole ont augmenté de 60% »,a fait savoir la directrice des opérations de la Banque mondiale. En somme, la partie malgache se trouve actuellement dans l’obligation de prendre des mesures impopulaires si elle veutrester en bons termes avec les bailleurs de fonds traditionnels.
R.Edmond
En définitive , le rôle de l’état malgache , selon La Banque Mondiale , se résume à faire les poches des Malagasy nécessiteux par nature à 87% pour garantir le maintien des marges misérables , insuffisantes des pétroliers . Rien que ça ! Sinon , fin des partenariats économiques et financiers .
On comprend un peu mieux le carburant du voyage de la sébille présidentielle aux Emirats .