
Certains employés de la Jirama sont cités à comparaître devant les enquêteurs du bureau indépendant anti-corruption. Une fois de plus, cette compagnie nationale d’eau et d’électricité traverse une nouvelle zone de turbulence provoquée par des soupçons de corruption. Au cœur de la vague se trouve un projet financé par les partenaires techniques pour l’amélioration de la gouvernance dans le secteur de l’électricité. Suite à une dénonciation déposée auprès du Bianco, les agents de cet organisme de répression de la corruption pointent leur nez dans l’affaire pour démêler le dossier. Le budget de ce projet est mis en cause, nous indique une source. En fait, les chiffres affichés relatifs, entre autres, aux différentes primes des agents dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet ne semblent pas du goût de certaines personnes qui décident alors de porter plainte.
Consultations
Ce projet financé par les partenaires techniques semble être sous la coupe d’une enquête de corruption. Pourtant, ce budget qui prévoit certaines indemnités des agents de l’Etat mobilisés dans la mise en œuvre du projet suivant leurs missions respectives est déjà ficelé par les autorités après les différentes consultations menées. Même au niveau du partenaire financier, le taux fixé aurait déjà eu un avis de non objection. Une telle décision est synonyme d’un feu vert du partenaire, lequel, dans un pareil projet, mène toujours une évaluation au préalable. L’accord du partenaire, selon un spécialiste de gestion de projet, répond aux critères d’un cadre référentiel préétabli à défaut duquel toute proposition de budget risque le rejet systématique.
Rija R.