C’est enfin le début de la saison de pluies et avec elle, surviennent la montée des eaux et le remplissage des différentes rivières des Hautes Terres. La Jirama peut donc enfin dire que le délestage tournant a pris fin et que les consommateurs vont pouvoir enfin jouir d’un service à peu près normal. Une première étape a donc été franchie, mais c’est la suite des actions entreprises pour le redressement de la société nationale que l’on attend.
Jirama : une situation revenue à la normale
La pluie qui est tombée à verse le week-end dernier a été accueillie par tout le monde avec satisfaction malgré la montée des eaux dans certains quartiers de la capitale. La météo est enfin telle qu’elle devrait être en ce début d’année avec ses trombes d’eau qui regonflent le lit des rivières asséchées. La tempête tropicale Dineo approche rapidement de la Grande Ile et avec elle, arrivent ces ondées bienfaisantes qui ont déjà permis aux turbines de l’usine hydroélectrique d’Andekaleka de tourner à plein régime. L’alimentation en électricité d’Antananarivo est maintenant assurée, se réjouissent les responsables de la Jirama. Et, dans la foulée, le président de la République lors d’un de ses déplacements en provinces a pu condamner les manifestations d’usagers en colère de ces derniers temps. Ce qu’il ne peut nier cependant c’est qu’il s’agissait de réactions de désespoir. A présent, elles n’ont plus de raison d’être, mais les promesses de redressement de la société nationale doivent maintenant être tenues. L’administrateur délégué qui a été nommé a fait des déclarations dans ce sens et a annoncé une série de mesures qui vont continuer à assainir la société. La nature a donc retrouvé son cycle normal. Nul ne sait encore quelle va être l’évolution de cette tempête tropicale Dinéo. Pour l’ instant, on ne constate que les bienfaits qu’elle apporte. On ne peut que prier le ciel pour qu’elle ne se transforme pas en un véritable cyclone dévastateur. Restons sereins et attendons avec philosophie ce qui va se passer dans les prochains jours.
Patrice RABE