Une belle revanche des combattants malgaches à l’Open Africa. Chacun a pu ramener au moins une médaille, soit 28 médailles au total, lors de la cinquième édition, samedi.
Si les jujitsukas malgaches n’ont pas pu faire grand-chose lors du mondial d’Abu Dhabi, ils ont, par contre, brillé sur la scène continentale. Les 18 combattants malgaches en lice à l’Open Africa, samedi dernier, à Maurice ont raflé en tout 28 médailles dont 13 en or, 7 en argent et 8 en bronze. Engagés dans les catégories junior, adulte, master, les uns en Gi ou avec kimono, tandis que les autres en No-gi au sans kimono, ils ont chacun ramené au moins une médaille. Chez les dames, Tatamo Randriamanantena était double médaillée d’or notamment en Gi -68 kg et No-gi -66 kg, tandis que deux médailles d’argent pour Arindra Ranaivoharivony. Chrystele Rafidison, quant à elle, a remporté la troisième place dans les deux combats -68 kg et -66 kg. Les trois autres filles, à savoir Linjomaradona Ramananarivo, Nofy Mica Chuk Hen Rakotobe et Diarisoa Safidinirina Rakotoarison sont toutes sacrées championnes en Gi dans leur catégorie de poids respective.
Chez les hommes, le capitaine de l’équipe Zo Aina Tsilavina Randriamanga a réalisé un parcours presque parfait. Après avoir raté de peu le podium à Abu Dhabi, il a fait preuve de talent en allant sur la plus haute marche du podium dans la catégorie -86 kg No-gi. Il a remporté également la médaille d’argent en Gi -88 kg. « Nous avions eu d’avantage sur le plan technique et physique par rapport aux adversaires. Nous avons pu également acquérir des expériences à Abu Dhabi. D’ailleurs, les athlètes étaient entre les bonnes mains des coaches durant la compétition », a noté le capitaine. Dans la même catégorie, Andy Manjaka Rasamy est champion en Gi et à la troisième place en No-gi. Chez les -68 kg, Tafita et Adriano Ranaivomanana sont victorieux respectivement en Gi et No-gi en sus de leur médaille d’argent. Jeddy Herlando Rakotomalala a ravi le bronze en Gi et l’argent en No-gi. En action dans la catégorie -76 kg et -74 kg, Mirindra Rakotoarisoa s’empare de l’or en Gi et de bronze en No-gi, tandis que son collègue Rado Patrick Rasamy a glané deux médailles de bronze. Les autres orpailleurs sont en l’occurrence Willy (No-Gi -94 kg), Aiky Iloaina Rajaoson (Gi Kids -57 kg) et Christian Ranaivomanana (Gi -62 kg). Rajo Raharimbolamanana et Bryan Ambinintsoa ne sont pas en reste, ayant arraché chacun une bronze en No-gi -62 kg et -61 kg.
Manjato Razafy
Il y a qqs jours aux derniers Championnats du monde, nos combattants n’ont rien pu faire, vite éliminés pour certains. A Maurice, très peu de pays africains. Le Jiu Jitsu n’est pas un sport olympique. Qu’ils se fassent plaisir c’est bien. Mais s’ils veulent se frotter au plus haut niveau mondial, qu’ils fassent du Judo ou de la Lutte. Mais voilà, ces sports sont bien plus dur …
On a un bon niveau mais on n’a pas encore un niveau international.
Nos athlètes sont bons mais ils manquent de moyen matériels .
Les compétiteurs d’Abu dhabi viennent des pays riches avec des bonnes infrastructures, et de très bon suivi des athlètes.
Les athlètes gagnent très bien leur vie grâce à l’étranger grâce au Jiu jitsu brésilien.
Donc il vaut mieux encourager nos athlètes plutôt que des les cracher dessus.
Je vous conseille d’essayer de combattre contre une femme ayant la ceinture bleue de Jiu jitsu brésilien . Vous finirez au sol vite fait avec les bras cassés ou étranglés.