À seulement 16 ans, Nofy Chuk Hen Shun Rakotobe, continue d’écrire son histoire dans le monde du jiu jitsu brésilien. Lors de l’Open d’Afrique 2025, qui s’est tenu le 24 avril à Maurice, la jeune prodige du club Checkmat Madagascar a décroché deux médailles d’or dans les catégories Gi et No Gi. Elle et ses camarades ont été accueillis en héros, hier, à l’Aéroport d’Ivato. Ces nouvelles victoires portent son palmarès à quatre titres africains, après ses sacres en 2022 et 2023. « Ces médailles ont une saveur particulière pour moi, car j’ai changé de catégorie. Habituellement, je combats en -59 kg, mais j’ai concouru en -64 kg en Gi pour la catégorie Juvénile 16-17 ans, et en -66 kg chez les adultes en No Gi. J’ai hésité au départ à cause de la différence de poids, d’autant plus que j’ai affronté un adversaire pratiquant le MMA en No Gi. Mais j’ai su tirer parti de ma petite taille pour gagner en rapidité et en faire une tactique », a déclaré Nofy.
Classée numéro 1 à Madagascar et 11e sur le continent selon l’AJP (Abu Dhabi Jiu-Jitsu Pro), Nofy Rakotobe incarne un véritable modèle pour la jeunesse malgache. Soutenue par les produits Super Pobary Aina, dont la devise « de l’énergie pour les héros » résonne avec son ambition, Nofy s’est préparée avec rigueur pour ce rendez-vous continental. Cette performance s’inscrit dans un contexte de succès collectif pour la Grande île, qui a brillé lors de ce championnat en remportant un total impressionnant de 20 médailles d’or, 6 d’argent et 3 de bronze. Mais pour Nofy, l’aventure ne s’arrête pas là. La jeune combattante a déjà les yeux rivés sur le championnat du monde, prévu en novembre 2025 à Abu Dhabi, où elle compte une fois encore démontrer son talent et son « super pouvoir ». « Je remercie Super Pobary Aina, Nutrizaza de m’avoir supportée pendant cette compétition. Merci de m’avoir autant soutenue sur le plan financier que nutritionnel. Merci beaucoup à mes parents, à mes coachs, à tous les proches qui m’ont soutenue, au peuple malgache, qui était tout le temps derrière nous aussi », a-t-elle conclu.
Heriniaina Samson
