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vendredi, juin 13, 2025
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Jiujitsu Brésilien : « Je suis fier de mon pays » dixit Lova Randrianasolo

LOVALe champion de MMA qu’est Lova Randrianasolo est rentré en France et a déjà la nostalgie de Madagascar. Ses prochains objectifs sont les championnats du monde à Los Angeles en novembre 2014 ainsi qu’une reprise des combats en MMA en 2015.

« Je suis né à Antananarivo le 22 Mars 1982, je crois être né avec le combat dans le sang, car j’ai toujours voulu être un pratiquant depuis mes plus lointains souvenirs. Mes parents se sont connus à l ESCA, pendant les cours d’aïkido. Mon père a donné des cours d’aïkido pendant des années dans ce club. Mes tontons ont eux aussi pratiqué le karaté dans ce même club. Je suis parti vivre en France à l âge de 8 ans car mes parents voulaient le meilleur avenir pour nous. Ils sont médecins. Je pense que le karaté que j’ai pratiqué dès que je suis arrivé en France m’a permis de m’intégrer et d’être respecté par les Français. Personne ne m’embêtait du coup. J’étais un vrai fan de Van Damme, je faisais les coups de pieds sautés et le grand écart partout où j’allais (lol). Son premier vrai « sensei » c’est Paul Matra, un passionné qui vit le karaté. « Je suis resté avec lui jusqu’à l’âge de 15 ans car après avoir vu l’UFC 2 et Royce Gracie, j’ai décidé de mélanger les styles ». Dès lors, il a commencé à pratiquer le sambo, la boxe française, le full contact, la boxe anglaise, le judo, la boxe thaï. A l’âge de 24 ans, il devient vice-champion de France de full contact. Il décide de finir ses études universitaires en sciences et techniques des activités physiques et sportives et part tenter sa chance en MMA à 500 km de chez lui « ma femme Audrey va me suivre dans cette aventure, je lui dois énormément ».

Sa rencontre avec James et Samy Schiavo, des scientifiques du combat lui ont vraiment appris ce que sont les arts martiaux « ils ont une analyse du combat hors norme. Ma méthode de travail actuelle est fondée sur leur style ». Suite à une défaite contre un excellent jiu jitsuka il a décidé de consacrer une grosse partie de son travail sur le jiu jitsu « j’ai gagné les NAGA en no gi (sans kimono), une des plus grosses organisations au monde en jiu jitsu ». Il a fini vice-champion d’Europe IBJJFen gi (kimono) et gagne ensuite beaucoup de tournois, notamment la coupe de France CFJjB. Suite à toutes ces victoires, il prend conscience qu’il faut qu’il aide sa communauté afin que d’autres champions puissent émerger. Lors de ses vacances à Madagascar, il se lie d’amitié avec les membres du club de jiu jitsu ESCA, notamment Francis Ramahery : « Ils sont si passionnés et on a décidé d’organiser un stage ouvert à tous ». En donnant ce stage, il a vu le niveau élevé des athlètes « il y a une intelligence du corps, une écoute et la passion. Si ces athlètes écoutent vraiment les conseils de leurs entraîneurs, ils peuvent faire des podiums mondiaux. Je vais faire mon maximum pour aider ce club car j’ai vraiment apprécié leurs mentalités ». Il a tenu à remercier ses partenaires « Pour finir je tiens à remercier Dieu pour tous ce qu’il fait pour nous, toute ma famille : mes parents pour exemple, ma femme Audrey pour tout le soutien depuis toutes ces années, mon fils pour le courage qu’ il me donne, mon frère Nicolas pour être mon plus fidèle partenaire, mon frère Cédric pour me donner l’envie d’avancer, mon frère Anthony pour l’exemple de persévérance, mes entraîneurs James et Samy Zchiavo, Thomas Loubersannes, Éric Satje, Anny Andrianaivonirina pour la qualité de son travail, Francis Ramahery et Nirina Ramanandraibe ainsi que tous les membres du club ESCA et mon sponsor  » les 3 frères tatoos. »

T.H.

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