Joël Rabesolo, un guitariste malgache de renom, a obtenu son diplôme de Master en Guitare Jazz, après de longues étudesl au Conservatoire Royal de Bruxelles.
Il a eu l’occasion de présenter au public son thème de mémoire intitulé Langage Marovanistique : en quoi son influence représente-t-elle une esthétique musicale chez les guitaristes malgaches, hier. Un thème délibérément choisi en hommage aux ancêtres et aux joueurs de marovany, selon sa déclaration. Il a par ailleurs partagé le plan théorique et technique de sa recherche qui selon lui était destiné à valoriser la diversité culturelle malgache et l’identité en tant que guitariste.
Ses recherches sur le thème ont été enrichies par plusieurs ouvrages spécialisés sur la musique malgache, des pépites de la littérature malgache donc, notamment, « Experiencing Rythm » de Jenny Fuhr, la femme d’Erick Manana, « Madagascar la musique dans l’histoire » de Mireille Mialy Rakotomalala, ou encore « Le Tsapiky, une jeune musique de Madagascar » de Julien Mallet et enfin « Madagascar, les chants d’une île » de Victor Randrianary.
Il a également obtenu une interview exclusive de Germaine Ziony, une marovaniste pour réaliser ce projet artistique personnel.
Joël Rabesolo n’a pas manqué de témoigner sa reconnaissance à tous les artistes avec qui il a collaboré dans le cadre de ce projet et du travail desquels il a avoué s’être inspiré. Parmi eux il a nommé Fataka, Teta, Chrysantho, D’Gary, Hajazz, Solorazaf, Rola Gamana et Raledey.
Cerise sur le gâteau, le musicien annonce qu’un nouvel album sortira cette année.
Hanitra Andria
