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vendredi, juillet 5, 2024
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Jour du scrutin : Un jour férié ordinaire

Le jour du scrutin du premier tour de la présidentielle n’a pas eu d’effet particulier sur la vie des Malgaches. 

Si tout le monde était focalisé sur les bureaux de vote, l’ambiance dans les quartiers était tout aussi intéressante. Les Malgaches, du moins pour la ville des mille, ne semble avoir attribué beaucoup d’importance au jour du scrutin d’hier. « J’ai préféré continuer à travailler étant donné qu’une journée sans activité rime avec perte de recettes », nous confie Rojo, mère de famille, vendeuse de brèdes du quartier d’Ankadifotsy Befelatanana. Interrogée sur une éventuelle différence qu’a eu la journée d’hier par rapport aux autres jours passés, celle-ci nous répond avec nonchalance : « c’est une journée ordinaire. Les gens viennent faire leurs courses comme tous les jours ». L’impression est partagée par Herizo, père de famille d’Ankorondrano-Est. « L’élection est, certes, importante, mais la vie continue. D’ailleurs, ce jour est une occasion de s’occuper de la famille, des autres devoirs et obligations qui nous attendent au foyer », explique-t-il

Morose

La vie ne s’est pas pour autant arrêtée dans la ville des mille. Beaucoup de gens ont vaqué à leurs occupations habituelles. Surtout pour ceux qui devaient travailler toute la journée. Le marché de Mahamasina, pour la capitale, était plein de monde comme d’habitude. Pour les employés des commerces qui ont dû être fermés étant donné qu’hier était un jour férié et chômé, la journée d’hier était « une occasion de détente ». Surtout, compte tenu de la situation dans laquelle se trouve le pays depuis quelques mois. « Il y a la cherté de la vie, le faible pouvoir d’achat des Malgaches qui les minent au plus haut point. A cela s’ajoutent les pressions professionnelles et familiales. Je vais directement rentrer pour profiter un peu de mon après-midi », lance Setra à la sortie d’un magasin de vente de pièces détachées du quartier d’Andravoahangy. Comme pour Setra, hier était plus une journée pause que jour de « devoir national et d’obligation nationale »

José Belalahy

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