Dernière ligne droite de la propagande qui s’achèvera le mercredi 15 novembre à zéro heure. Soit effectivement le mardi 14 à 23h 59 quand bien même la course à la magistrature ne se jouerait sans doute pas à quelques secondes, au soir du 16 novembre.
Jour J-3
D’après l’article 56 alinéa premier de la loi organique relative au régime général des élections et des référendums, « la durée de la campagne électorale pour le premier tour de l’élection du président de la République est de 30 jours ». Elle a été prorogée d’une semaine par la Haute Cour Constitutionnelle qui a reporté le scrutin au 16 novembre 2023, en se prévalant de sa « fonction de régulation ». En revanche, la Cour n’a pas remis en question les dispositions du dernier alinéa du même article qui prévoit que « la campagne électorale s’achève dans tous les cas, 24 heures avant le jour du scrutin ». En somme, la propagande aura duré un mois et une semaine. Un bonus pour les numéros 3 et 13 qui ont pris une longueur d’avance par rapport au Collectif des candidats qui ne peut faire marche arrière car « aucun retrait de candidature n’est plus admis après la date limite du dépôt des dossiers de candidature ». Qui plus est, leurs noms et numéros se trouvent bel et bien sur le bulletin unique. Reste à savoir s’ils vont mandater des délégués dans les bureaux de vote le jour du scrutin. « En aucun cas, l’absence d’un délégué, quelle qu’en soit la cause, ne peut interrompre le déroulement des opérations de vote, ni constituer une cause de suspension ou d’annulation desdites opérations ». Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. C’est un peu l’esprit de la loi organique en question qui précise que « la campagne électorale (…) est l’ensemble des opérations de propagande précédant une élection, visant à amener les électeurs à soutenir et à faire voter pour des candidats en compétition dans une élection ». En continuant de faire campagne contre le scrutin du 16 novembre à Jour J-3, le Collectif des candidats risque de faire chou blanc. La ronde prévue ce lundi autour du lac Anosy pourrait aller à vau-l’eau.
R.O
Un article tendancieux et partisan d’un journaleux certainement VOAVIDY VOLA qui risque de ne pas se prévaloir de sa propre turpitude . CHICHE !