La journée des Sous-officiers a été célébrée samedi dernier à Mahazoarivo. Il s’agit donc du 51e anniversaire de la commémoration du 1er février, puisque la première célébration date de 1963. L’année qui marque la rentrée de la première promotion à l’Ecole nationale des Sous-officiers. A l’époque, l’école a été implantée au bureau du ministère des Forces armées à Ampahibe. Ensuite, elle a été transférée à Antsirabe, puis dans l’enceinte du « Sekoly Miaramilam-Pirenena » (SEMIPI) à Fianarantsoa avant d’être de nouveau déplacé à Antsirabe depuis 1985. Les Sous-officiers ont toujours joué un rôle important, non seulement au niveau des casernes mais aussi dans la vie politique nationale, pour ne citer que ce qui s’est passé lors du changement de régime en 2009 où le départ de l’ancien président, Marc Ravalomanana a été favorisé par une mutinerie au CAPSAT Soanierana qui a été dirigée par des Sous-officiers. Actuellement, il existe le Corps des Sous-officiers de l’Armée Malgache (COSOFAM) dont l’existence fait l’objet de polémiques au sein de la Grande muette. Certains Officiers supérieurs, à l’exemple de l’actuel Chef d’Etat-major Général de l’Armée Malagasy (CEMGAM), le Général Ndriarijaona André, sont contre l’existence d’une telle structure dans les casernes. En effet, l’esprit du COSOFAM, lors de sa création concerne uniquement les sociales des Sous-offs, pourtant, depuis quelques années, certains éléments l’ont utilisé comme étant un syndicat pour réclamer des avantages et/ou pour utiliser les militaires à des fins politiques.
Davis R