La journée internationale du contrôle de la circulation aérienne est célébrée mondialement le 20 octobre. Cette année, cette journée est célébrée avec le 59ème anniversaire de la Fédération Internationale des Associations de Contrôleurs Aériens, mais aussi le centième du métier d’aiguilleurs du ciel, un métier peu connu du grand public. C’est donc dans ce cadre que les contrôleurs aériens malgaches, membres de l’Association professionnelle des contrôleurs aériens ASECNA Madagascar (APCAAMAD) ont marqué cette journée d’une pierre blanche hier. Le pays étant toujours sous la menace de la pandémie de Covid-19, les contrôleurs aériens ont travaillé d’arrache-pied pour garantir la sécurité de tous les vols, tout en gardant en tête le caractère unique de ce moment pour leur profession.
À titre de rappel, la première tour de contrôle d’aérodrome a été installée en 1920 au champ d’aviation de Croydon, à Londres. À cette époque, il ne s’agissait qu’une construction en bois de 5 mètres de hauteur. Aujourd’hui, ce n’est plus tout à fait la même chose avec l’évolution de l’aéronautique. Le contrôle de la circulation aérienne est devenu une profession extrêmement réglementée, où haute technologie et talents humains sont indispensables. Quoi qu’il en soit, les contrôleurs malgaches espèrent que la célébration aura une plus grande envergure l’année prochaine si la Covid-19 disparaîssait d’ici là.
Anja RANDRIAMAHEFA