« Il est important de garder les yeux et l’esprit ouverts pour pouvoir établir des liens et faire la connexion entre ce qui se passe d’intéressant dans votre propre monde et le monde qui vous entoure. Il s’agit ainsi de montrer comment ce qui est intéressant au niveau national, peut l’être au niveau global». Tel était le message-clé de Nina Pino, ancienne journaliste et actuellement enseignante en journalisme, lors d’une rencontre à l’occasion de la liberté de presse hier à l’Ambassade des Etats-Unis. Pour marquer la journée mondiale de la liberté de presse, la séance de rencontre et d’échange hebdomadaire de l’Ambassade des Etats-Unis à Madagascar- Meet U.S- a été en effet consacrée à ce principe, qui dans l’absolu est vecteur de paix et fondateur de la démocratie. Nina Pino, ancienne journaliste internationale et actuellement enseignante en journalisme a rencontré le public pour partager sa vision sur le journalisme et la liberté de presse en partant de son parcours, inspirant.
Parcours et échanges. Polyglotte, Nina Pino a écrit pour de nombreuses publications américaines, locales et nationales, notamment le Washington Post, et a aussi gagné des awards internationaux à la clé. Depuis une dizaine d’années environ, elle enseigne le journalisme aux Etats-Unis et dans d’autres pays, notamment le Brésil, le Koweït, et actuellement elle enseigne de manière collaborative et interculturelle, le journalisme à des journalistes malgaches. Elle a parlé de la liberté de presse et de l’importance des approches multidisciplinaires et multiculturelles quand il s’agit de journalisme. Elle a aussi abordé le fait sur le fait que pour un journalisme, libre, efficace et responsable- vecteur de transparence et de paix- l’éthique, l’accès inclusif à l’information et la maîtrise des multimédias, la passion pour la communication et la maîtrise de ses rouages prévalent sur le background. Elle pense par ailleurs qu’il y a autant de backgrounds que de journalistes.
Luz Razafimbelo