La journée mondiale de la trisomie 21, célébrée le 21 mars, est une occasion d’informer et de sensibiliser sur cette particularité génétique. Ce samedi, 21 mars 2020, une série d’activités seront organisées au centre Les orchidées blanches à Androhibe, auquel s’associe Mada Triso, une association créée par les parents d’un enfant atteint de trisomie 21.
Cette association de souligner ainsi l’importance de faire connaître les bonnes informations sur la trisomie 21 et, surtout, l’importance d’une bonne prise en charge des personnes qui en sont atteintes.
Rappelant la cause de la trisomie 21, également appelée syndrome de Down, l’association précise que cette anomalie chromosomique est due à la présence d’un chromosome surnuméraire dans la 21e paire. Lors de sa formation, l’ovule ou le spermatozoïde, au lieu d’être constitué de 23 chromosomes, en possède 24 du fait d’un chromosome supplémentaire. Lors de la fécondation, la cellule formée comporte 47 chromosomes au lieu de 46. « Les personnes atteintes de trisomie 21 ont certaines caractéristiques physiques communes : trait au visage, yeux bridés, petite taille, hypotonicité. Chez la plupart, il existe une déficience intellectuelle et un retard du développement psychomoteur, mais une prise en charge adaptée et le soutien de la famille aideront l’enfant trisomique à se développer au mieux », explique l’association. Conscients de la difficulté qu’engendre la prise en charge d’un enfant en déficience intellectuelle, notamment dans un pays tel que Madagascar, et ayant eux-mêmes expérimenté cette difficulté, les parents du jeune Osea Andrianarisaina, jeune garçon de 11 ans atteint de trisomie 21, ont décidé de mettre en place l’association Mada Triso. « Le but est de sensibiliser et d’informer les citoyens sur cette pathologie insuffisamment connue, et sur les préjugés dont souffrent les personnes qui en sont atteintes, mais surtout de donner aux parents et familles une lueur d’espoir et éloigner le sentiment d’isolement face à la situation pas toujours évidente à gérer », expliquent-ils.
Hanitra R.