Célébrée suivant le thème : « La vie aquatique : pour les hommes et la planète » journée mondiale de la vie sauvage, célébrée le 3 mars dernier, a mis l’emphase sur la sauvegarde urgente de la vie aquatique, pour le bien-être durable des hommes, mais aussi celui de la planète.
3 milliards sur 7. « En cette Journée mondiale de la vie sauvage, nous devons faire prendre conscience au monde de l’extraordinaire diversité qui caractérise la vie marine et de l’importance cruciale que revêtent les espèces marines pour le développement durable. Les générations futures pourront ainsi continuer de bénéficier de ces services. », s’est exprimé Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations unies, à l’occasion de la journée mondiale de la vie sauvage, le dimanche 3 mars dernier. Trois milliards de personnes sur les sept milliards que compte la Terre- soit près de la moitié- dépendent en effet des écosystèmes marins et côtiers pour leurs subsistances, voire pour leur survie. Nous à Madagascar, avec les Vezo, peuple de la mer, nous n’avons pas besoin d’aller plus loin pour avoir un exemple. A un niveau plus global, l’économie bleue génère 5% du Produit intérieur brut (PIB) mondial ; ie : Trois mille milliards de dollars.
Solutions et ODD 14. Effets du changement climatique, pêche industrielle à outrance, pollution marine, notamment plastique et celle par les énergies fossiles, blanchissement des coraux, tourisme de masse ou encore altération d’écosystèmes littoraux, sont autant de menaces sur la durabilité de la vie aquatique. Cependant, des solutions existent et elles sont à portée de main, si nous passons outre le manque de prise de conscience générale, de volonté politique et citoyenne. Antonio Guterres propose ici quelques solutions : « La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions. Les stocks halieutiques, par exemple, ont pour la plupart de bonnes chances de se reconstituer lorsqu’ils sont gérés de façon scientifique. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) renforce la réglementation relative aux espèces marines et la Convention sur la diversité biologique (CDB) s’emploie à mettre au point un cadre mondial de la Biodiversité pour l’après- 2020. » Ce qui rejoint le quatorzième objectif du développement durable : « Assurer la gestion et la protection durables des écosystèmes marins et côtiers ».
Luz Razafimbelo