
Les sensibilisations effectuées par le ministère de la Santé publique et les autres membres du gouvernement sur l’importance de la journée nationale d’assainissement semblent ne pas avoir atteint les publics cibles.
Une journée comme les autres. C’est l’expression qui résume l’atmosphère qui a régné durant la journée nationale d’assainissement hier. Décrété jour chômé et payé, elle devait consister en des actions de nettoyage généraux. Lesdites actions devant être menées en grande partie par les Malgaches qui ont préféré faire fi des sensibilisations et quelques menaces de sanctions à l’encontre de ceux qui pensent passer outre les recommandations gouvernementales. Les marchands d’Analakely et des petites vitesses qui ont préféré continuer leurs activités quotidiennes depuis la matinée sans prendre en compte les recommandations illustrent bien la situation. Cette dernière a été observée dans plusieurs quartiers de la capitale où “ les Malgaches étaient indifférents quant à la journée nationale d’assainissement “.
Échos. La journée a, par ailleurs, eu du succès du côté du gouvernement, des différents départements ministériels. En effet, l’exemple de l’assainissement est venu cette fois-ci d’en haut où l’on a vu le Président de la République, participer de façon active, au nettoyage dans le quartier d’Iavoloha. Initiative suivie par le Premier Ministre et les ministres qui ont fait chacun des gestes en l’honneur de cette journée “ historique ” comme l’a dit le ministre de la Santé publique lors d’une visite au Centre hospitalier Anti-Pesteux d’Ambohimiandra. Guidés par les ministres, les fonctionnaires publics se sont donc attelés à faire un peu de ménage dans leurs bureaux respectifs. Par ailleurs, le constat fait que l’insalubrité règne dans les villes et régions malgaches. Une insalubrité dont l’origine relève du manque d’éducation de la population. En effet, jeter les ordures partout est pour nombreux Malgaches un geste normal. La conscientisation d’une partie des Malgaches – surtout ceux qui associent l’hygiène au statut social et à la question financière des ménages – sur l’importance de l’hygiène et de l’assainissement, est un long chemin à traverser pour les acteurs.
Les sensibilisations effectuées par le ministère de la Santé publique et les autres membres du gouvernement sur l’importance de la journée nationale d’assainissement semblent ne pas avoir atteint les publics cibles.
Une journée comme les autres. C’est l’expression qui résume l’atmosphère qui a régné durant la journée nationale d’assainissement hier. Décrété jour chômé et payé, elle devait consister en des actions de nettoyage généraux. Lesdites actions devant être menées en grande partie par les Malgaches qui ont préféré faire fi des sensibilisations et quelques menaces de sanctions à l’encontre de ceux qui pensent passer outre les recommandations gouvernementales. Les marchands d’Analakely et des petites vitesses qui ont préféré continuer leurs activités quotidiennes depuis la matinée sans prendre en compte les recommandations illustrent bien la situation. Cette dernière a été observée dans plusieurs quartiers de la capitale où “ les Malgaches étaient indifférents quant à la journée nationale d’assainissement “.
Échos. La journée a, par ailleurs, eu du succès du côté du gouvernement, des différents départements ministériels. En effet, l’exemple de l’assainissement est venu cette fois-ci d’en haut où l’on a vu le Président de la République, participer de façon active, au nettoyage dans le quartier d’Iavoloha. Initiative suivie par le Premier Ministre et les ministres qui ont fait chacun des gestes en l’honneur de cette journée “ historique ” comme l’a dit le ministre de la Santé publique lors d’une visite au Centre hospitalier Anti-Pesteux d’Ambohimiandra. Guidés par les ministres, les fonctionnaires publics se sont donc attelés à faire un peu de ménage dans leurs bureaux respectifs. Par ailleurs, le constat fait que l’insalubrité règne dans les villes et régions malgaches. Une insalubrité dont l’origine relève du manque d’éducation de la population. En effet, jeter les ordures partout est pour nombreux Malgaches un geste normal. La conscientisation d’une partie des Malgaches – surtout ceux qui associent l’hygiène au statut social et à la question financière des ménages – sur l’importance de l’hygiène et de l’assainissement, est un long chemin à traverser pour les acteurs.
José Belalahy