Avant, ils étaient simplement Jovin, Kiady et Nini Kôlibera, trois amis qui jouaient et qui se voyaient pour le plaisir de se retrouver et pour l’amour de la bonne musique. Ils se comprenaient qu’ils ont fini par créer leur propre groupe. Il y a quelques mois, Soulanga, car c’est ainsi qu’on les appelle désormais, a donc vu le jour. « Nous avons, les uns comme les autres, déjà tourné et collaboré avec plusieurs autres artistes et contribué à la réussite de beaucoup d’entre eux. Nous avons eu nos succès, mais nous nous sommes également, chacun, d’une manière ou d’une autre, heurté au mur. Ensemble, en trio, nous avons un bon et même un très bon feeling, mais cette fois, on le sent, ce sera différent », étale Jovin. Si dans la plupart des groupes, il y en a un qui assure le rôle de l’auteur, un autre qui assure celui du compositeur ou de l’arrangeur, dans le leur, tout le monde est sur un pied d’égalité. En effet, Jovin, tout comme Nini Kôlibera ou Kiady portent plusieurs casquettes. C’est là tout le point fort de Soulanga. « Nous avons baigné dans divers horizons musicaux mais partageons néanmoins la même passion pour la musique malgache et la soul music. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle nous avons décidé de nous appeler Soulanga ». Autrement dit, de la soul à la « malagasy ». Tous ceux qui passeront leur soirée au Trass Tsiadana ce soir pourront en avoir un aperçu. Soulanga entonnera quelques-unes de ses compositions, mais revisitera également quelques-uns des titres de leurs idoles, ceux de James Brown et de Michaël Jackson entre autres.
Mahetsaka
