Premier au classement général du sommet national avec 14 titres, le judo club de Saint-Michel a fait son débriefing hier et a constaté que ce n’est qu’un passage obligatoire « C’est un passage obligatoire pour nos objectifs jusqu’en 2016. Pour qu’on arrive à ce résultat, c’est parce qu’il y a eu une très grande implication des coaches, des combattants et des membres du club, qu’ils soient staff, simples membres ou anciens staff. Tout le monde, on s’est donné le mot, se mettre à l’unisson pour être le 1er. » a déclaré le président du club Mamy Randriamasinoro. Ce résultat n’est point suffisant pour attaquer les compétitions internationales. Nous voulons deux ou trois pourquoi pas 10 judokas sur le podium africain. Ce n’est que le début ». Ainsi, Saint-Michel et ses judokas vont continuer à travailler, à se concentrer à fond. « La vie du club, en plus des performances et préparations de champions, doivent se baser aussi sur les valeurs du judo. Peut-être que c’est trop idéaliste mais je pense que cela peut aller de pair ». Accessoirement, pour les années à venir, le judo club de Saint-Michel pense améliorer ses infrastructures dont dojo, tatami et vestiaire. Pour la suite du programme ? « On sera de retour sur tatami le 11 janvier. Journée récréative, échanges de vœux… ».
Même si tout le monde était aux anges hier, ils restent les pieds sur terre. Le président de constater que réaliser un sommet national en une semaine est positif « cela n’empêche que la non implication de la ligue pour ses clubs est plus que regrettable. Il est décevant aussi de constater que certaines personnes ou entités comme la fédération n’acceptent jamais d’avouer qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Finalement, nous, au niveau du club, tout ce qu’on aimerait savoir, c’est le calendrier de chaque saison ainsi qu’une transparence au niveau des critères de sélection. On ne veut pas grand-chose. Juste cela ». Car déjà le judo malgache est en retard vis-à-vis de Rio 2016 concernant la sélection africaine.
Anny Andrianaivonirina