
L’opposition a émis, tout récemment, des réserves quant à l’opération d’acte d’état-civil entrepris par l’Etat à une année de l’élection présidentielle. Le ministre de la Justice et Garde des sceaux, François Rakotozafy, a été contraint de descendre à la base pour expliquer et encourager la réalisation des jugements supplétifs, afin que les citoyens puissent obtenir une copie de leur acte de naissance et de leur carte nationale d’identité. Ce lundi, ce membre du gouvernement a rencontré des élus et des responsables à Analanjirofo pour les informer du projet du gouvernement.
Alors que l’ancien président, Marc Ravalomanana, a déclaré lors de son entrée directe par un appel téléphonique lors de la manifestation redynamisation du parti Tiako i Madagasikara à Ambilobe, Antsohihy et Ambanja récemment que les dirigeants envisagent de frauder à la prochaine élection présidentielle de 2023, le ministre de la Justice a répondu à cette accusation. « Il y a des millions de personnes qui n’ont pas de copies ni de cartes nationales d’identité à Madagascar. Ce n’est pas seulement lors des élections qu’une copie est utile, dès qu’un enfant entre à l’école, elle est déjà requise. Il en est autant pour la recherche d’un emploi ou la préparation d’un passeport. Les dirigeants ne pensent pas à voler et il n’y a pas de problème politique, donc c’est une opération pour le peuple », a-t-il déclaré. Sur la question de SMM, la Secrétaire générale de la justice,Gabrielle Ain’Harimanga Raby Savatsarah, a indiqué hier que « des discussions avec le SMM sont également en cours et les juges ont le choix de participer ou non ». Et d’indiquer que l’opération se poursuit dans la région Atsinanana et dans le Nord.
Julien R.